Légumes de France demande à l'Etat de soutenir la modernisation des exploitations
L'État ne doit pas se désengager : tel est, en substance, le message qu'a fait passer Jacques Rouchaussé, le président des producteurs de Légumes de France en clôture du 61e congrès de l'organisation le 17 novembre à Marseille.
Jacques Rouchaussé a rappelé que la filière fruits et légumes à su s'organiser seule au sein de son interprofession, qu'elle est proactive sur la mise en place de la contractualisation et même qu'elle finance seule son centre technique de recherches. "Nous n'avons pas attendu l'agroécologie de Stéphane Le Foll pour travailler à la réduction de l'usage de pesticides", mais pour atteindre le "zéro résidu", les producteurs n'ont "ni besoin de dogmatisme ni d'arbitraire. Nous avons besoin de temps et de moyens", a-t-il déclaré. Car si les avancées scientifiques sont évidentes, il appartient maintenant aux pouvoirs publics de soutenir financièrement la diffusion et la mise en oeuvre des techniques innovantes dans les exploitations, estime le président de l'organisation.