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L'élevage séduit le public à Chemillé

Chemillé-en-Anjou a accuelli ce week-end la 27ème édition de Festi'Élevage. Placée sous le signe de la race charolaise, avec un concours inter-régional, elle a rassemblé plus de 600 animaux.

© anjou agricole

550 bovins, 50 chèvres et 50 moutons : les stalles de Festi'Élevage étaient remplies ce week-end pour le concours départemental agricole à Chemillé-en-Anjou. Des animaux venus pour s'affronter sur les rings afin de décrocher les titres de champion et championnes convoités par des éleveurs sélectionneurs motivés. Samedi, les compétitions se sont enchainées entre les 4 races bovines laitières (prim'holstein, normande, jersiaise et brune), les races bovines allaitantes (rouge des prés, blonde d'Aquitaine, limousine, parthenaise), les ovins rouge de l'Ouest et les chèvres (voir palmarès pages suivantes).  

Stands et stalles combles

Dédié au concours inter-régional de la race charolaise, le grand ring a vu défiler 130 animaux au gré des sections jusqu'au jugement des meilleurs d'entre eux (lire en page 4). "Les éleveurs venus d'autres départements pour cette occasion sont ravis de l'accueil, de la convivialité, rapporte Benoît Cesbron, président de Festi'Élevage. Nous sommes fiers de ce retour. Cela nous motive pour continuer à organiser cet événement, en symbiose avec le comité de la foire de Chemillé-en-Anjou". Preuve de l'intérêt du secteur agricole pour Festi'Elevage : les organisateurs ont dû refuser des exposants et les éleveurs ont dû, globalement, réduire le nombre d'animaux inscrits. La bonne fréquentation illustre aussi l'attrait du public qui, hormis dimanche en début d'après-midi, n'a pas désempli les allées de Festi'Élevage. "Près de 2000 repas ont été servis dans notre espace restauration, ajoute Bruno Ragon, le secrétaire général de la manifestation. C'est un peu moins que d'habitude mais il y avait plus d'offres par ailleurs".

Plaidoyer pour l'élevage

Dimanche, Benoît Cesbron a profité de la tribune pour rappeler l'importance de l'élevage sur le territoire, s'insurgeant contre le dernier rapport de la cour des comptes. "Nous, éleveurs, n'avons pas attendu 2023 pour savoir que nos vaches émettent des gaz à effet de serre, a -t-il déclaré. Mais nous savons aussi que ces effets négatifs pour le climat sont largement compensés par le stockage du carbone réalisé grâce à l'élevage, et à l'agriculture en général, qui entretient le territoire. Alors continuez à manger de la viande, de la viande de qualité et surtout de la viande locale : cela réduira les GES dus au transport". Un discours repris par le président de la Chambre d'agriculture du Maine-et-Loire, Denis Laizé, qui a jouté sa note positive. "Car il faut savoir mettre en avant ce qui fonctionne bien, dit-il. Les récoltes de 2023 se sont bien passées : les éleveurs ont du stock de fourrage. Les résultats économiques sont bons, grâce à des prix élevés. Alors, les jeunes ne doivent pas avoir peur de se lancer en agriculture".

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