Les agriculteurs du Choletais s’affichent
Depuis le début de la semaine, une campagne sur les panneaux d’affichage publicitaires met en valeur les agriculteurs locaux et leurs savoir-faire. Une communication résolument positive.
Avec l’intégration de nouvelles communes dans l’agglomération du Choletais* (ADC), composée depuis un an de 26 communes, l’agriculture est une problématique de plus en plus prégnante. Un large éventail de productions, végétales et animales, est désormais représenté. « On s’est dit qu’il fallait communiquer sur ce nouveau territoire riche en productions, en compétences, et qui représente un maillon fort de l’économie », explique Sylvie Rochais. Agricultrice à Cholet, elle est responsable du groupe de travail agricole qui comprend un représentant par commune. La démarche correspond à une envie de « dire ce que nous faisons et pourquoi nous en sommes fiers », résume-t-elle. L’agriculture de l’ADC représente 74 % de la superficie, plus de 750 exploitations, soit 1 700 emplois directs, 2 900 emplois dans l’amont et l’aval, un savoir-faire et des produits.
Pendant un mois ce printemps, et pendant un autre mois à la fin de l’année, des portraits d’agriculteurs locaux vont être affichés en grand format dans toutes les communes de l’agglomération. Et durant un an, des interviews vont paraître dans Synergences hebdo, le journal de l’agglomération.
Ne pas opposer ls modèles de production
Christiane Heulin, agricultrice à Cholet, a posé parmi ses poules pondeuses : « il faut communiquer car le métier est parfois vu d’un mauvais œil et montrer aussi que l’agriculture est féminisée », explique l’agricultrice qui vend ses œufs sur les marchés et dans différents points de vente (bouchers, magasin de producteurs). Bruno Masson, quant à lui, vend ses animaux en maigre à la coopérative Bovinéo. « Le but, ce n’est pas de mettre un système de commercialisation en avant plus qu’un autre, ni d’opposer des modèles de production », souligne Sylvie Rochais, qui voudrait que « le consommateur se prenne en main dans son rôle de consommer local, que ce soit en circuit court ou en circuit long ».
Lire l'intégralité de l'article dans l'Anjou agricole du 20 avril 2018