Syndical
Les agriculteurs mettent la grande distribution sous surveillance
Un appel à mobilisation nationale a été lancée jeudi 27 janvier par la FNSEA et JA. Dans le Maine-et-Loire, deux actions ont été organisées devant les Leclerc de Chemillé et Segré. Une première réponse aux provocations de Michel-Edouard Leclerc.
Un appel à mobilisation nationale a été lancée jeudi 27 janvier par la FNSEA et JA. Dans le Maine-et-Loire, deux actions ont été organisées devant les Leclerc de Chemillé et Segré. Une première réponse aux provocations de Michel-Edouard Leclerc.
Dans un contexte de hausse des charges généralisée, des alertes sur des prix pratiqués en magasins extrêmement bas ont été remontées ces derniers jours. Que ce soit sur la baguette à 29 cts d’€, la côte de porc à moins de 2 €/kg, la volaille, le steak haché… Les exemples se multiplient, avec Michel-Edouard Leclerc en tête, qui se prend pour le chevalier blanc du pouvoir d’achat et qui n’a cessé de jouer la provocation ces derniers jours dans les médias.
Journée de mobilisation
Alors que les négociations commerciales entre industriels et distributeurs démarrent avec un cadre législatif nouveau suite à la promulgation de la loi EGAlim 2 en octobre 2021, fruit l’action syndicale FNSEA-JA pour « mieux protéger la rémunération des agriculteurs », l’intransigeance doit être la règle vis-à-vis de tous ceux qui essaient de contourner la loi.
Aussi, dans le cadre d’un appel à mobilisation nationale, la FDSEA et les JA49 ont lancé une première action syndicale jeudi 27 janvier devant deux magasins Leclerc à Chemillé et à Segré.
Des opérations ont eu lieu dans de nombreux départements, sous différentes formes (blocages et contrôles des prix dans les magasins, feux de la détresse agricole…).
Intransigeance
Pour le moment, il s’agit de mettre « sous surveillance » la grande distribution et ses comportements qui visent à détruire la valeur de notre alimentation et toutes les activités économiques qui font la vie et les emplois des territoires ruraux (exploitations agricoles, mais aussi boulangeries, boucheries, industries agroalimentaires…).
Toute non-application de la loi EGAlim 2 et toute surenchère ne pourront rester sans conséquences. La grande distribution joue à un jeu dangereux, les actions pourraient se durcir dans les semaines à venir.