Les céréales davantage utilisées en alimentation animale
FranceAgriMer a souligné le 8 mars « une hausse du taux d’incorporation des céréales en alimentation animale au détriment des oléagineux », conséquence d’une bonne teneur en protéines.
![Concernant le blé dur, FranceAgriMer maintient l’hypothèse de 150 000 t incorporé en alimentation animale : par rapport au mois dernier, la baisse des estimations à 50 000 t est compensée par l’apparition d’un poste « autres » utilisations de 100 000 t, qui anticipe une sous-déclaration par les Fab.](https://medias.reussir.fr/anjou-agricole/styles/normal_size/azblob/2023-11/82SUPP5B1_web.jpg?itok=WpXSUSCq)
Les fabricants d’aliment du bétail (Fab) manifestent à l’égard des céréales « un intérêt supplémentaire par rapport aux récoltes habituelles », a indiqué Olivia Le Lamer, chef de l’unité grandes cultures.
« La forte dégradation de la qualité du blé dur, notamment dans la région Centre, entraîne une utilisation importante en alimentation animale », a expliqué Olivia Le Lamer, parlant d’une « unanimité » des analystes de marché à ce sujet.
FranceAgriMer reste sur une estimation de 5,5 Mt de blé tendre pour les Fab mais relève ses chiffres en maïs à 2,3 Mt (contre 2,2 Mt prévu en février) et en orge à 1,5 Mt (1,3 Mt). Cette hausse de 200 000 t d’orge conduit à un poste d’utilisation en aliments composés qui augmente de près de 50 % par rapport à 2015-16. « On était l’an dernier à un minimum technique, avec 1 Mt d’orge pour les Fab », a-t-elle relativisé.