Politique
Les chantiers du nouveau président de la République
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Selon la FNSEA, trois grands chantiers agricoles attendent le nouveau président de la République : l’élargissement des missions du ministère de l’Agriculture, les négociations à l’OMC et l’avenir de la Pac.
Sitôt le résultat des élections présidentielles connu, le syndicat a félicité le nouveau président, Nicolas Sarkozy. Comme tous les Français et peut-être même davantage, les agriculteurs se sont rendus massivement aux urnes et ils se sont prononcés massivement en faveur du nouveau président (67 %). Ceci étant, ce bon score n'exonère pas le président d'engagements en matière de politique agricole. C'est la raison pour laquelle la FNSEA n'a pas tardé à lui rappeler trois grands chantiers qui, pour elle, sont prioritaires.
D'abord, conforter et élargir les missions de l'agriculture. La FNSEA revendique un « un grand ministère » qui aurait en charge non seulement l'agriculture stricto sensu, mais aussi les biotechnologies, la recherche agronomique, l'alimentation et l'aménagement du territoire. La rue de La Baume entend prévenir un éventuel rattachement de l'Agriculture avec le ministère de l'Économie que le futur président de la République a évoqué pendant sa campagne électorale. À ce propos, Antoine Herth, porte-parole agricole de Nicolas Sarkozy, affirmait le 10 avril que le ministère de « l’Agriculture sera articulé avec l’environnement et les questions économiques », sans vouloir « anticiper sur ce que fera Nicolas Sarkozy ». Le risque est d'autant plus important avec un gouvernement resserré à 15 membres.
Deuxième chantier, les négociations de l'OMC. La FNSEA attend que la France, dans le cadre européen, prenne ses responsabilités et fasse en sorte que l'agriculture, « ne soit pas la cinquième roue du carrosse ». « Il doit y avoir une initiative forte de la France en ce sens », ajoute-t-elle. Le risque est grand aussi que les négociateurs de l'OMC profitent de « la va-
cance » du pouvoir en France jusqu'aux élections législatives pour rendre un accord irréversible.
Enfin, la Pac. La Pac « doit développer, non restreindre ; elle doit « contrôler, non empêcher ; et elle doit simplifier, non compliquer » rappelle la FNSEA. Pas question donc de banaliser la politique agricole commune, elle doit rester une politique forte de l'Union européenne, malgré les velléités de réforme de la Commission européenne et de certains États-membres. En tout cas, le message semble avoir été entendu par José Silva, le ministre portugais de l'Agriculture dont le pays prend le relais de la présidence allemande pour le deuxième semestre 2007.
« La Commission européenne va procéder en octobre à un examen de santé de l'agriculture européenne », a-t-il déclaré tout en estimant que quatre ans après la grande réforme de la Pac en 2003, il est temps d'en faire l'analyse et de procéder à des modifications si nécessaire.
D'abord, conforter et élargir les missions de l'agriculture. La FNSEA revendique un « un grand ministère » qui aurait en charge non seulement l'agriculture stricto sensu, mais aussi les biotechnologies, la recherche agronomique, l'alimentation et l'aménagement du territoire. La rue de La Baume entend prévenir un éventuel rattachement de l'Agriculture avec le ministère de l'Économie que le futur président de la République a évoqué pendant sa campagne électorale. À ce propos, Antoine Herth, porte-parole agricole de Nicolas Sarkozy, affirmait le 10 avril que le ministère de « l’Agriculture sera articulé avec l’environnement et les questions économiques », sans vouloir « anticiper sur ce que fera Nicolas Sarkozy ». Le risque est d'autant plus important avec un gouvernement resserré à 15 membres.
Deuxième chantier, les négociations de l'OMC. La FNSEA attend que la France, dans le cadre européen, prenne ses responsabilités et fasse en sorte que l'agriculture, « ne soit pas la cinquième roue du carrosse ». « Il doit y avoir une initiative forte de la France en ce sens », ajoute-t-elle. Le risque est grand aussi que les négociateurs de l'OMC profitent de « la va-
cance » du pouvoir en France jusqu'aux élections législatives pour rendre un accord irréversible.
Enfin, la Pac. La Pac « doit développer, non restreindre ; elle doit « contrôler, non empêcher ; et elle doit simplifier, non compliquer » rappelle la FNSEA. Pas question donc de banaliser la politique agricole commune, elle doit rester une politique forte de l'Union européenne, malgré les velléités de réforme de la Commission européenne et de certains États-membres. En tout cas, le message semble avoir été entendu par José Silva, le ministre portugais de l'Agriculture dont le pays prend le relais de la présidence allemande pour le deuxième semestre 2007.
« La Commission européenne va procéder en octobre à un examen de santé de l'agriculture européenne », a-t-il déclaré tout en estimant que quatre ans après la grande réforme de la Pac en 2003, il est temps d'en faire l'analyse et de procéder à des modifications si nécessaire.
actuagri