Fièvre catarrhale
Les contraintes d’exportation des bovins vers l’Italie sont assouplies
Les éleveurs contraints de vacciner vont pouvoir exporter plus rapidement leurs animaux.

Petite bouffée d’oxygène pour les éleveurs de bovins obligés depuis début mars de vacciner leurs troupeaux contre le sérotype 8 de la fièvre catarrhale ovine et dans l’impossibilité d’exporter vers l’Italie. Le ministre de l’Agriculture, Michel Barnier, a annoncé le 7 mai, qu’il venait d’obtenir, « à la suite de nombreuses démarches auprès des autorités italiennes, un accord de la part du ministre italien de la Santé, pour réduire le délai entre la 2e injection du vaccin et l’exportation vers l’Italie, des bovins provenant de zones françaises réglementées vis-à-vis du sérotype 8 de la fièvre catarrhale ovine ».
Raccourcissement du délai d’expédition
Selon le ministère de l’Agriculture, « les bovins d’âge supérieur à 90 jours, vaccinés avec le vaccin BTV PUR ALSAP 8 produit par l’entreprise Merial, pourront désormais être exportés vers l’Italie à partir de trente jours suivant la seconde injection », contre 60 jours précédemment. Et ceci uniquement si « le cycle vaccinal entier (deux injections à 30 jours d’intervalle) s’est déroulé pendant la période allant du 21 décembre 2007 au 30 avril 2008, considérée comme période d’inactivité vectorielle ». L’accord permet des échanges de bovins vaccinés en provenance de la grande majorité des départements de la zone réglementée vis-à-vis du sérotype 8. « Certains départements du Sud-ouest ont été cependant exclus en raison d’une reprise précoce de l’activité vectorielle et de la circulation virale. Il en est de même des départements réglementés vis-à-vis du sérotype 1 ou des deux sérotypes 1 et 8 », souligne le communiqué. Les départements exclus de cet accord sont les suivants : Charente (16), Charente-Maritime (17), Dordogne (24), Landes (40), Gers (32), Gironde (33) et du Lot-et-Garonne (47), Pyrénées-Atlantiques (64), Hautes-Pyrénées (65). « Les discussions se poursuivent avec l’Italie notamment sur l’amélioration des modalités des conditions d’échanges des jeunes animaux ainsi que pour celles concernant les animaux naturellement immunisés », ajoute le ministère. Entre 180 000 et 190 000 animaux seraient concernés par cet accord. Agrapresse