Les éleveurs de normandes récompensés pour leurs efforts
Génétique. Trois taureaux normands sont inscrits cette année au catalogue Génoé.
Les éleveurs du syndicat de la race normande se sont retrouvés le 9 novembre dernier au gaec de la Haute-Ronde.
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Raisin noir, Pompon et Ricardo font la fierté des éleveurs de normandes du département. Les trois taureaux ont été agréés dans le schéma de sélection de la race. Afin, de célébrer l’événement les membres du syndicat de la race normande se sont retrouvés le 9 novembre au Gaec de la Haute-Ronde chez Martial Choiseau et Thierry Perdriau, à Chemellier, eux-mêmes naisseurs de Raisin noir, un des trois taureaux sélectionnés. « C’est la concrétisation des efforts quotidiens des éleveurs depuis plus de 20 ans », explique Eric Guégan, technicien Génoé. « Il y a un bon niveau génétique moyen dans le département et le niveau génétique des femelles progresse en même temps que celui des taureaux ».
Les normandes ont beaucoup d’atouts : bonne mamelle, excellent aplomb, bon développement général, fertilité. « Ce sont des bêtes faciles à conduire avec peu de soucis vétérinaires qui ont du volume et une bonne longévité », résume un éleveur. « Cette vache offre des plus-values bouchères et au niveau du lait qui sont intéressantes », indique Joseph Lambert, président du syndicat. Il y a plusieurs élevages dans le département qui tournent à plus de 9 000 kg standard. En 2001, quatre élevages de normandes ont été touchés par l’ESB. Cinq ans après avoir reconstitué le troupeau, ils tournent aujourd’hui à 8 000 - 9 000 kg standard.
2e race du département, la normande se fait un peu manger l’herbe sous le pied depuis quelque temps par la montbéliarde. « Il ne faut pas que nous perdions d’effectifs au niveau du schéma de sélection. La normande tient la route économiquement. Il faut que les jeunes viennent voir les élevages normands pour s’en rendre compte. Nos portes sont ouvertes », invite le président du syndicat.
D. J.
Trois taureaux angevins dans le schéma de sélection normand
Pompon, EARL de la Plaine à Montigné-les-Rairies
Potentiel moyen des productions adultes des filles :
Lait : 7 702 kg – TP : 34,9 g/kg – TB : 45,6 g/kg
Raisin noir, Gaec de la Haute-Ronde, Chemellier
Lait 7 901 kg – TP : 34,4 g/kg – TB : 43,3 g/kg
Ricardo, Michel Repussard, Corzé
Lait 7 788 kg – TP : 34,2 g/kg – TB : 42,0 g/kg
Les normandes ont beaucoup d’atouts : bonne mamelle, excellent aplomb, bon développement général, fertilité. « Ce sont des bêtes faciles à conduire avec peu de soucis vétérinaires qui ont du volume et une bonne longévité », résume un éleveur. « Cette vache offre des plus-values bouchères et au niveau du lait qui sont intéressantes », indique Joseph Lambert, président du syndicat. Il y a plusieurs élevages dans le département qui tournent à plus de 9 000 kg standard. En 2001, quatre élevages de normandes ont été touchés par l’ESB. Cinq ans après avoir reconstitué le troupeau, ils tournent aujourd’hui à 8 000 - 9 000 kg standard.
2e race du département, la normande se fait un peu manger l’herbe sous le pied depuis quelque temps par la montbéliarde. « Il ne faut pas que nous perdions d’effectifs au niveau du schéma de sélection. La normande tient la route économiquement. Il faut que les jeunes viennent voir les élevages normands pour s’en rendre compte. Nos portes sont ouvertes », invite le président du syndicat.
D. J.
Trois taureaux angevins dans le schéma de sélection normand
Pompon, EARL de la Plaine à Montigné-les-Rairies
Potentiel moyen des productions adultes des filles :
Lait : 7 702 kg – TP : 34,9 g/kg – TB : 45,6 g/kg
Raisin noir, Gaec de la Haute-Ronde, Chemellier
Lait 7 901 kg – TP : 34,4 g/kg – TB : 43,3 g/kg
Ricardo, Michel Repussard, Corzé
Lait 7 788 kg – TP : 34,2 g/kg – TB : 42,0 g/kg