Les éleveurs se préparent à accueillir le concours régional en septembre
Le syndicat charolais du Maine-et-Loire organise le concours régional de la race lors du prochain Festi'Elevage. Près de 150 animaux sont attendus à Chemillé-en-Anjou en septembre.
Le syndicat charolais du Maine-et-Loire organise le concours régional de la race lors du prochain Festi'Elevage. Près de 150 animaux sont attendus à Chemillé-en-Anjou en septembre.
Le président du syndicat charolais du Maine-et-Loire était ravi, jeudi 23 mars, d'accueillir de nouveaux adhérents, lors de l'assemblée générale. « Ils sont une dizaine », souligne Jean-Robert Tijou. Des éleveurs qui viennent grossir les rangs du syndicat, alors qu'il s'apprête à organiser le concours régional de la race charolaise, en septembre prochain. L'événement, qui se tiendra dans le cadre de Festi'Elevage, mobilise déjà le bureau du syndicat. « Nous attendons entre 120 et 150 animaux, indique le président. Et leur arrivée se déroulera, comme d'habitude le vendredi. Le concours aura lieu toute la journée du samedi, sur le grand ring ».
Nouvelle section "bien-être"
Actuellement en recherche de sponsors, l'équipe de Jean-Robert Tijou incite les éleveurs à participer, en tant que concurrent ou bénévole. Le technicien du Herd-Book Charolais en a profité pour préciser les caractéristiques des animaux jugés dans la nouvelle section dite "bien-être". « Il s'agit de valoriser les bonnes conditions de naissance, rappelle Louis Clément de Givry. Une limite d'index à 95 a été fixée afin de ne pas écarter les produits issus de monte naturelle, mais les juges noteront surtout la forme des bassins et la finesse d'os ». Une formation juge est par ailleurs programmée par le Herd-Book Charolais afin « d'améliorer surtout la justification des jugements ».
Engraisseur charolais spécialisé bio
L'après-midi, les participants ont visité l'élevage du Gaec de Prunay, à Chavagnes-les-Eaux (Terranjou). Associés depuis 2018, Benoît Caillault et Mickaël Jacquet conduisent un atelier d'engraissement bio charolais. « Nous avons fait le choix de diminuer les effectifs du cheptel et de nous spécialiser en bœufs, explique Benoît Caillault. Le marché de la viande bio était alors porteur et nous étions plus performants sur les veaux d'automne. Nous avions aussi l'envie de garder nos animaux jusqu'à l'abattage ». L'élevage compte aujourd'hui 60 vêlages, en une seule période (15 août/15 octobre), limitant les contraintes de travail. « Mais nous n'avons pas de pâture à proximité, détaille-t-il. Cela nous oblige à transporter nos animaux jusqu'aux parcelles, et, l'été, nous devons y acheminer l'eau. En 2022, nous apportions 10 000 l tous les 2 jours ».