Les exploitations céréalières face à des besoins de trésorerie de 400 euros/ha
Agritel a estimé le 11 juillet que les besoins de trésorerie des exploitations céréalières vont "exploser" avec une récolte décevante, les premières coupes d'orge d'hiver montrant "des rendements et critères qualitatifs inférieurs aux attentes", le blé tendre affichant un "faible potentiel". "Les exploitations céréalières françaises vont être confrontées à des besoins de trésorerie probablement supérieurs à 400 euros/ha", déclare le DG Michel Portier, dans un communiqué. Un chiffrage basé sur du blé à 7 t/ha, payé 130 euros/t, pour des charges à couvrir de 1 100 euros/ha (aides compensatoires incluses), plus 220 euros/ha de rémunération de l’exploitant et charges de remboursement.