Technique
Les filières bio manquent de producteurs
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Une journée régionale agriculture biologique a rassemblé 250 personnes, le 29 novembre, à Angers.

En production laitière, la question de la saisonnalité des livraisons était au programme de la journée.
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Le marché bio est porteur. Mais les représentants des filières présentes aujourd’hui l’ont dit : on manque de tout. Les Fermiers de Loué, qui vendent 10 % de leurs poulets en bio, ne parviennent pas à répondre à la demande. On manque aussi de lait, alors qu’il y a un an, 30 % de la production était déclassée ». C’est le constat dressé par Yves Beaupère, responsable du dossier à la Chambre régionale, lors de la rencontre technique de jeudi 29 novembre, à Angers. Cette journée a réuni des producteurs, biologiques, conventionnels ou en conversion, des étudiants, des techniciens de coopératives. Elle avait pour principale vocation de diffuser des résultats techniques et économiques dans tous les secteurs : “Valoriser les mâles en troupeau allaitant”, “réussir la culture de colzas d’hiver”, conserver les foins humides”... « L’agriculteur bio est un technicien, un entrepreneur et est en demande de références pointues », rappelait Yves Beaupère.
Inciter à la reconversion
Le responsable professionnel estime que le Grenelle de l’environnement, très favorable à l’agriculture biologique, « va dans le bon sens, dans le discours ». Il est en effet ressorti des objectifs exigeants de ces rencontres : introduire 20 % de produits bio en restauration collective publique d’ici 2012 et passer la part du bio dans la SAU de 2 % aujourd’hui à 6 % en 2010, jusqu’à 20 % en 2020... Ce vent favorable, s’il s’accompagne d’incitations financières et d’une meilleure structuration de la filière, pourrait amener, espèrent les professionnels de la filière, des producteurs à se convertir. Et permettre à la région, troisième en terme de producteurs et deuxième en surfaces cultivées, de maintenir son avance. Les Pays de la Loire comptent 1 092 exploitations bio.
Inciter à la reconversion
Le responsable professionnel estime que le Grenelle de l’environnement, très favorable à l’agriculture biologique, « va dans le bon sens, dans le discours ». Il est en effet ressorti des objectifs exigeants de ces rencontres : introduire 20 % de produits bio en restauration collective publique d’ici 2012 et passer la part du bio dans la SAU de 2 % aujourd’hui à 6 % en 2010, jusqu’à 20 % en 2020... Ce vent favorable, s’il s’accompagne d’incitations financières et d’une meilleure structuration de la filière, pourrait amener, espèrent les professionnels de la filière, des producteurs à se convertir. Et permettre à la région, troisième en terme de producteurs et deuxième en surfaces cultivées, de maintenir son avance. Les Pays de la Loire comptent 1 092 exploitations bio.
S.H.
Renseignements : Pôle bio des Pays de la Loire, au 02 41 18 60 30.