Les meilleurs élevages du Maine-et-Loire récompensés
Prim'Holstein 49 tenait son assemblée générale mardi 28 mars au Puy-Saint-Bonnet.
Prim'Holstein 49 tenait son assemblée générale mardi 28 mars au Puy-Saint-Bonnet.
A l'heure du bilan de l'année 2022, le président du groupement Prim'Holstein 49 est plutôt satisfait. « Les éleveurs ont bien participé aux concours, notamment à Festi'Elevage avec 80 animaux, indique Florian Vigneron. Et les jeunes aussi. Ils étaient 36 au concours de présentation. Je suis impressionné par leur motivation ». Portés par la dynamique du groupe Mauges Elevage Passion, ils s'illustrent dans la préparation et la présentation des animaux mais aussi dans le pointage.
Outre le prochain concours départemental à Chemillé-en-Anjou, les éleveurs de prim'holstein ont en ligne de mire le centenaire de l'association Prim Holstein France
qui se déroulera en novembre prochain, en Vendée, sur le site du Puy du Fou. « Les places sont limitées à 300 pour le concours open, rappelle Christophe Marais, technicien PHF. Mais nous attendons beaucoup de vaches des Pays de la Loire ». L'événement sera couplé avec la conférence mondiale holstein.
Emeline, meilleure vache de l'année
Le bureau du groupement a profité de l'assemblée générale pour récompenser les performances des meilleurs élevages du département (lire ci-contre) et élire la meilleure vache de l'année. C'est Emeline, une femelle en 9ème lactation, appartenant au Gaec Bords de Moine, à Saint-André-de-la-marche, qui a remporté les suffrages. Déjà élue 5 fois vache de l'année, elle est distinguée cette année pour sa production de 119 243 kg en lait standard. Cette fille de Minister M x Kite, est la première des 21 vaches prim'holstein du Maine-et-Loire à dépasser les 100 000 kg.
Taux protéique et santé mamelle
Sélectionneur et régulièrement classé en haut des palmarès de la race, Florent Poiron a accueilli les adhérents du groupement sur son élevage l'après-midi. Installé en 2006, l'éleveur a d'abord orienté le reproduction de son troupeau sur la production. « Avec 130 d'ISU et 10 000 kg de moyenne, le niveau atteint par mon prédécesseur était déjà bon, reconnaît-il. Mais je souhaitais diminuer mes achats de concentrés. J'ai cultivé moins de maïs sur l'exploitation (15 ha, dont 5 irrigués sur une SAU de 67ha) et j'ai opté pour une ration à base d'ensilage d'herbe ». Pratiquant le génotypage depuis 2007, Florent Poiron s'est appuyé sur Comète FP pour développer son troupeau. « Cette souche est présente dans 82% du cheptel actuel, décrit-il. Heureusement, elle avait de bons index en TP et santé mamelle ». Ces deux critères sont devenus les nouveaux objectifs de l'éleveur, confronté à des taux cellulaires pénalisants. En 2022, son élevage est le premier en France sur ces deux postes. Depuis quelques années, il a remis l'accent sur la production dans sa sélection. Outre un gain de +8 points d'ISU en moyenne par an, l'élevage de Florent Poiron a augmenté de 150 kg de lait en moyenne par an.