Les oeufs français pas concernés par la fraude à l'insecticide
Dans un communiqué daté du 8 août, le CNPO, interprofession de l'oeuf, se montre rassurant en indiquant que les oeufs français ne sont pas concernés par la fraude à l'insecticide qui touche certains pays européens.
La France est n°1 de la production d'oeufs en Europe et a produit 14,3 milliards d'oeufs en 2016 devant l'Italie (13,2 milliards d'oeufs) et l'Allemagne (13,1 milliards). Le marché français de l'oeuf est autosuffisant à hauteur de 101% et n'a que très peu recours aux importations, uniquement à destination de certains marchés pour l'industrie agroalimentaire et la restauration.
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Actuagri
Le CNPO, Interprofession de l'oeuf, tient à rassurer les consommateurs français et confirme que le produit de traitement frauduleux à l'origine d'une contamination à l'insecticide d'élevages de volailles en Belgique, Pays-Bas et en Allemagne n'est pas distribué en France.
A ce stade, aucune production d'oeufs dans des élevages français n'est concernée par cette fraude et aucun oeuf français commercialisé à destination du grand public n'est contaminé.
La consommation d'oeufs d'origine française ne présente donc aucun danger lié à cet insecticide pour la santé humaine. Les consommateurs peuvent facilement identifier l'origine française des oeufs qu'ils achètent grâce à l'indication de l'origine sur la boîte, au logo « Pondus en France » qui s'appuie sur une charte de production et au marquage des initiales « FR » sur la coquille de chaque oeuf.
L'ensemble des acteurs de la Filière française et leurs organisations professionnelles sont mobilisés aux côtés des autorités françaises afin de mener les contrôles et analyses nécessaires au suivi de la qualité sanitaire des oeufs proposés aux consommateurs.
Les importations d'oeufs en provenance des pays concernés par cette fraude font l'objet des contrôles les plus stricts par les autorités françaises afin d'éviter leur commercialisation dans l'hexagone. A ce jour, seuls 13 lots d'oeufs en provenance des Pays Bas ont été livrés à deux entreprises françaises de transformation pour l'industrie et font l'objet d'une mise sous séquestre et d'une enquête grâce au système très précis de traçabilité des produits.