Aller au contenu principal

MAGAZINE
Les projets bourgeonnent

Au cœur de Chemillé et de la filière, 3,5 hectares : la vitrine des cultures aromatiques et médicinales se développe pour diversifier son public.

600 ha de cultures aromatiques et médicinales.
600 ha de cultures aromatiques et médicinales.
© AA

Au cœur de Chemillé et de la filière, 3,5 hectares : la vitrine des cultures aromatiques et médicinales se développe pour diversifier son public.

Les projets bourgeonnent

C’est certainement grâce à “la mentalité locale”, qu’une filière a perduré dans la région. “Débrouillard, bricoleur, curieux” ou “entreprenant”, quelques unes des qualités dont il faut être doté pour oser cultiver des plantes aromatiques et médicinales, selon Hélène Chasle, animatrice au jardin Camifolia. “Avec la diversité des débouchés, les producteurs doivent rester attentifs. Il y a un travail de veille à faire”, pour saisir les opportunités.

Depuis son ouverture en 2008, le jardin fait découvrir au grand public ces plantes, leurs propriétés, leur culture dans la région ou raconte les histoires qui les entourent, sans cesser d’évoluer. Depuis quelques années, il s’inscrit de plus en plus dans la filière. “Camifolia peut être un lieu support où des opérateurs accueillent des clients internationaux”, illustre Hélène Chasle. “Nous travaillons aussi à organiser un événement en 2015 pour rassembler la filière”, autour de conférences, d’ateliers et d’un thème prospectif : produire et consommer en 2030. L’idée “est d’imaginer à quoi ressemblera la filière à l’avenir.” D’autant plus d’actualité que pour faire face à des demandes dynamiques, les opérateurs recherchent des nouveaux producteurs. Les arguments ne manquent pas: “Il y a des plantes plus ou moins faciles à faire. Ça peut par exemple remplacer une jachère…” En somme, chacun peut trouver plante à son goût et adaptée à ses possibilités.

Outre ce rôle croissant dans la mise en relation des professionnels de la filière, le lieu continue donc d’assurer celui de médiateur vers le public. Autour du jardin ethnobotanique original, Camifolia aménage différents espaces thématiques pour présenter les plantes regroupées en fonction des sens qu’elles alertent, de leurs propriétés ou de leur histoire. En effet, en plus du jardin des senteurs, celui des saveurs ou de celui des fibres et des couleurs, Camifolia présente un espace dédié aux cultures médicinales et aromatiques qui ont particulièrement fait la renommée de Chemillé-Melay, camomille romaine en tête. La menthe poivrée et la rose de Provins sont les deux autres plantes centrales du décor, bien que la dernière ne soit plus produite depuis deux  ans dans la région car “trop chère”.

Mais le jardin n’en est pas moins ouvert sur son époque. En témoigne la serre qui présente des exemplaires d’espèces en vogue, comme la stévia ou le goji. Dans son temps, voire en avance. Devant la mélisse, l’animatrice précise : “Alors ça, c’est une plante locale qui a le vent en poupe pour ses propriétés antivieillissement. Des programmes de recherche s’y intéressent.”

“Nous avons déjà la reconnaissance des passionnés”, explique Hélène Chasle pour détailler la portée des dernières créations du jardin qui ciblent un public différent. La cabane, nouveauté 2014, prolonge le parcours sensoriel qui s’inspecte pieds nus. Elle a surtout été installée là pour offrir un moment de détente aux plus jeunes. Une “cerise sur le gâteau” qui montre qu’on peut “venir en famille à Camifolia”, profiter du cadre qui invite à la fois à la détente et à la curiosité.

Ronan Lombard

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

A compter du 1er juillet 2024, le remboursement de la TICPE sur les livraisons de GNR sera directement appliqué en pied de facture. Une victoire syndicale FNSEA-JA qui fait suite aux mobilisations syndicales du début d'année.
Mise en place du tarif réduit du GNR à la pompe

À partir du 1er juillet 2024, les exploitants agricoles bénéficieront directement du remboursement de la TICPE en pied de…

élections législatives
Lettre ouverte de la FDSEA aux candidats aux élections législatives

Madame, Monsieur,

Vous vous êtes portés candidats dans une circonscription du Maine-et-Loire pour les élections…

Les oignons semences sont déchiquetés chez Alexis Girard à Jumelles. Dans le même secteur, l'orage a couché des arbres dans les champs de maïs semences.
La grêle a fait des ravages en Anjou
Un orage de grêle s'est abattu dans certains secteurs du Maine-et-Loire, mercredi 19 juin. Les dégâts sur les cultures annuelles…
L'équipe de Modema Agri a intégré ses nouveaux locaux à Baugé le 1er mars.
Une nouvelle agenceà Baugé

Modema Agri vient d'ouvrir une nouvelle agence à Baugé-en-Anjou. Un projet qui marque une nouvelle étape de la réorganisation…

Le plan loup bientôt activé en Anjou

Le préfet  a décidé d'activer le premier niveau du plan loup dans le département. Une cellule de veille devrait être mise…

La délégation JA Pays de la Loire au congrès national dans la Vienne.
Un rapport d'orientation pour maîtriser l'avenir

C'est dans une ambiance bon enfant qu'a eu lieu la 57e  édition du congrès des Jeunes Agriculteurs à Poitiers (Vienne) du…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois