Les règles de chasse s’adaptent au déconfinement
Depuis la levée du confinement, les règles de chasse ont été assouplies par le Préfet. Un nouvel arrêté encadre les pratiques de chasse, depuis le 11 mai, afin de respecter les gestes barrières.
Depuis la levée du confinement, les règles de chasse ont été assouplies par le Préfet. Un nouvel arrêté encadre les pratiques de chasse, depuis le 11 mai, afin de respecter les gestes barrières.
Le Préfet de Maine-et-Loire a pris un nouvel arrêté pour encadrer les pratiques de chasse suite au déconfinement, notamment pour respecter les gestes barrières et les règles de distanciation. Les principales décisions de l’arrêté sont les suivantes :
• le piégeage et l’agrainage doivent être effectués par une personne seule, en respectant les gestes barrières,
• la régulation à tir des espèces nuisibles susceptibles d’occasionner des dégâts peut être effectuée par les détenteurs d’une autorisation de destruction à tir pour la campagne 2020, qui doivent privilégier le tir individuel à proximité immédiate d’une parcelle agricole subissant des dégâts. Une distance d’au moins 10 mètres doit être respectée avec les autres tireurs postés,
• le déterrage et la vénerie sous terre ne doivent pas générer un rassemblement de plus de 10 personnes, les gestes barrières et les règles de distanciation doivent être respectés,
• l’organisation des battues administratives par les lieutenants de louveteries doit s’effectuer en veillant au respect des gestes barrières et des règles de distanciation (au moins 10 mètres entre chaque posté). Ces opérations ne doivent pas générer la création d’un rassemblement de plus de 10 chasseurs, et un maximum de 2, voire 3 groupes de chasseurs sera admis.
Une période sensible
Pour Sylvain Piet, responsable du dossier dégâts de gibier à la FDSEA, cet arrêté va dans le bon sens : « la période est très sensible avec les semis de printemps, surtout que de nombreux dégâts ont été constatés ces derniers temps. Les agriculteurs ne doivent pas hésiter à demander des autorisations de tir à la DDT et à ouvrir des dossiers d’indemnisation auprès de la Fédération des chasseurs ».
Damien Boussiron