Salon de l'agriculture
Les Rouges des près en haut de l'affiche
Salon de l'agriculture
Le plus gros taureau du salon de l’agriculture est angevin.

Ubin est un rouge des prés de l’élevage d’Etienne Chesneau, au Voide.
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Anjou agricole
« 1 770 kilos ! ». La foule se presse autour des stalles où Ubin savoure tranquillement son succès. Le plus gros taureau du salon de l’agriculture est angevin : Ubin est un rouge des prés de l’élevage d’Etienne Chesneau, au Voide. L’éleveur est un homme heureux. « Pour le centenaire de la race rouge des prés, ça ne pouvait pas tomber mieux », dit-il. Heureux et ému aussi : « j’ai versé ma petite larme à la télé », reconnaît-il. Ubin est aussi le champion mâle adulte du concours rouge des prés qui se déroulait mardi matin, sur le grand ring de la porte de Versailles. Depuis la mi-décembre, après le passage de la commission de sélection, Etienne Chesneau prépare son animalavec un soin tout particulier. Arrêt de la monte naturelle, alimentation à base de foin et de concentré, lavage une fois par semaine, une litière bien fournie. « Le moment le plus délicat, c’est le voyage, relate l’éleveur. Il a fallu aménager le camion pour pouvoir y loger le taureau. J’étais stressé ». De cette distinction, Etienne Chesneau espère en tirer des bénéfices pour la vente des reproducteurs, mâles et femelles.
Ubin partage la vedette avec Volente. Non contente d’être la tête d’affiche du salon de l’agriculture, cette année, Volente flanquée de son veau, a aussi remporté le championnat vache adulte. Avec des retombées économiques là aussi. « Son veau est déjà réservé », commente Joseph Chéné.
Ubin partage la vedette avec Volente. Non contente d’être la tête d’affiche du salon de l’agriculture, cette année, Volente flanquée de son veau, a aussi remporté le championnat vache adulte. Avec des retombées économiques là aussi. « Son veau est déjà réservé », commente Joseph Chéné.