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Viticulture
Les vendanges 2009 s’annoncent prometteuses en Anjou-Saumur

Les vignerons s’attendent à un bon millésime en terme de qualité, et plus mitigé pour les rendements.

Après deux années de faible production, le vignoble 
d’Anjou-Saumur devrait renouer avec des volumes plus habituels.
Après deux années de faible production, le vignoble
d’Anjou-Saumur devrait renouer avec des volumes plus habituels.
© AA

Les vins de base pour mousseux et les chardonnays pour les anjou blancs, ainsi que les pinots noirs pour rosés ont ouvert le bal des vendanges 2009 en Anjou-Saumur. La récolte est précoce cette année, avec environ huit ou quinze jours d’avance, selon les secteurs, par rapport à l’année dernière.  Que peut-on attendre de ce nouveau millésime ? Après deux années de faibles récoltes, on devrait déjà revenir à des volumes beaucoup plus habituels pour le vignoble d’Anjou-Saumur, c’est-à-dire de l’ordre de 950 000 à 1 million d’hectolitres. En 2008, suite au gel, la récolte s’était établie à 830 000 hectolitres seulement. Selon les cépages et les sols, les situations vont différer : si les chenins, grolleaux, gamays sont plutôt prometteurs, de même que les chardonnays et sauvignons, les cabernets sur schiste ont souffert de la sécheresse. Des grappes claires, des raisins de la taille de petits pois : les rendements devraient en pâtir.
Quant à la qualité, elle s’annonce globalement « prometteuse », estime Patrice Laurendeau, président de la Fédération viticole Anjou-Saumur. « Nous devrions avoir une belle année en rouge et en moelleux ». Mais les trois mois quasiment sans pluie ont laissé quelques traces. « Les vignes ont souffert d’un stress hydrique qui a fait conserver des acidités assez fortes. Il faudra un suivi très important au niveau de la récolte », souligne-t-il cependant. Point positif, le vignoble a reçu très peu de traitements, ce qui va permettre d’attendre la maturité idéale pour vendanger.
«  Il faut s’attendre à une bonne qualité, grâce aux températures élevées de cet été, mais pas de très bons rendements sur les cabernets, car certains grains ne sont pas parvenus à véraison, ils semblent bloqués. Ce sera certainement un des problèmes de cette année », explique aussi Gaëlle Berriau, du GDDV, Groupement départemental de développement viticole.

S.H.

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