Aller au contenu principal

Magazine
L’insertion par le maraîchage

Le Jardin de Cocagne angevin a ouvert ses portes les 20 et 21 septembre, à Saint-Barthélemy-d’Anjou.Il nourrit des projets qui allient insertion et lutte contre le gaspillage.

Le jardin de Saint-Barthélémy-d’Anjou est le support d’un chantier d’insertion.
Le jardin de Saint-Barthélémy-d’Anjou est le support d’un chantier d’insertion.
© AA

Du champ jusqu’à l’assiette, l’association Jardin de Cocagne angevin mène de front plusieurs luttes. Pour l’insertion profesionnelle, par les chantiers de production de légumes.Contre le gaspillage alimentaire, avec le tri des fruits et légumes au Min. Contre la précarité, avec la participation aux “filets solidaires” mis en place depuis 2011 par le CCASd’Angers.L’association travaille aussi sur un autre projet original : “cela consiste à aller chercher, sur les parcelles, des productions qui sont vouées à la destruction”, explique Jean Presselin, président du Jardin de Cocagne angevin. Parce qu’elles n’entrent pas dans les normes de commercialisation par exemple, ou en cas de surproduction.“Un certain nombre de producteurs se sont montrés intéressés par la démarche. Nous avons commencé à aller récupérer des productions ”, poursuit le responsable de l’association.Dans ces cas, le maraîcher fait don de sa production à l’association.Un travail qui se fait de concert avec la Chambre d’agriculture. Il faut en effet faire connaître la démarche aux producteurs et pouvoir être rapidement informé de ces situations lorsqu’elles surviennent. La récolte est réalisée par des équipes de  personnes qui sont passées par le chantier d’insertion du Jardin de Cocagne et qui se retrouvent à la recherche d’emploi. Ces denrées récupérées au champ partent dans trois destinations : des colis de la Banque alimentaire, des Restos du Cœur et du Secours populaire ; la restauration collective solidaire (Resto-Troc) et les filets solidaires.Même si ces récoltes restent bien évidemment très ponctuelles, l’initiative devrait contribuer à  lutter contre le gaspillage alimentaire en amont, au champ. Le ministère de l’Agriculture et l’Agroalimentaire  a pour objectif de réduire de moitié le gaspillage alimentaire d'ici à 2025 et a d’ailleurs déclaré le mercredi 16 octobre, première journée nationale de lutte contre ce fléau.

S.H.

Un marché bio élargi

• Depuis le 20 septembre, des producteurs bio s’associent au Jardin de Cocagne, le vendredi à La Bouvarderie (Saint-Barthélémy-d’Anjou).L’objectif, “élargir l’offre pour nos adhérents”, explique le président Jean Presselin.On trouve pour l’instant du pain, de l’huile, de la volaille, de l’agneau.“Nous sommes en expérimentation.C’est une démarche ouverte et d’autres producteurs seront contactés”, précise leprésident. Un système de commandes va être mis en place. L’association “économiquement fragile” étant concurrencée par d’autres initiatives de ventes de légumes bio sur le territoire, ce marché bio devrait permettre d’attirer de nouveaux adhérents.Le Jardin de Cocagneangevin compte à ce jour 750 adhérents et distribue 380 paniers par semaine.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

FDSEA et JA en tête dans le Maine-et-Loire

Le dépouillement du scrutin des élections Chambre d'agriculture qui s'est clôturé le 31 janvier 2025 avait lieu ce jeudi 6…

JA et FDSEA l'emportent dans le Maine-et-Loire

A l'issue du dépouillement des votes à la Préfecture de Maine-et-Loire le 6 février dernier, le Préfet a proclamé les…

Anthony Germond, trésorier de la Cuma Biolys ; Alexis Leroy, salarié, et Jérémy Boutin, devant le matériel de la Cuma, l'automoteur d'épandage Holmer et la tonne.
Une organisation collectivepour l'épandage de digestat
À Bellevigne en Layon (Faveraye Machelles), la Cuma Biolys gère l'épandage de digestat de deux unités de méthanisation, fédérant…
Un mois avant le concours, Roosevelt est isolé du troupeau, dans un box paillé généreusement pour le préserver des blessures et salissures.
Roosevelt monte à Paris

Roosevelt, le taureau de Thierry Hamard est sélectionné pour le concours de la race charolaise au Salon de l'agriculture à…

Yves Maho, Sophie Ammann et Bixintxo Aphaule, cidriculteurs dans le Morbihan, la Sarthe et les Pyrénées Atlantiques.
Cidriculteur, un métier encore trop méconnu
Tout comme la bière, le cidre a désormais sa place au Salon des vins de Loire, signe d'un décloisonnement entre les boissons. Une…
Elections Chambre d'agriculture 2025

Que faire si vous avez perdu ou n'avez pas reçu votre matériel de vote ?

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois