Agroalimentaire
L’usine à steaks de Soviba Angers
Agroalimentaire
Située à Saint-Barthélémy d’Anjou, Soviba fournira 22 000 tonnes de produits transformés.

Les steaks hachés sont proposés en plusieurs versions (traditionnelle, façon bouchère, en vrac, en bio, halal). Une chaîne peut préparer
3 500 steaks à l’heure.
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3 500 steaks à l’heure.
Les premiers steaks sortis de l’usine de Soviba à Saint-Barthélémy d’Anjou étaient dans les rayons des grandes surfaces le 18 septembre dernier. « Toute commande passée avant 10 heures est dans les bacs, dès le lendemain matin, dans la France entière », indique Bruno Labbé, le responsable de l’unité. Cette rapidité d’exécution explique le positionnement stratégique du site de 5 hectares à Saint-Barthélémy, à la jonction de l’A 11 et de l’A 85, ainsi que la proximité de plateformes logistiques. Alors que les produits surgelés sont préparés au Lion-d’Angers ou à Villiers-Bocage, juste à côté des chaînes d’abattage, l’usine de Saint-Barthélémy est spécialisée dans le frais et l’ultra frais pour des livraisons sur le marché intérieur et le nord de l’Italie. La fabrication de steaks hachés constitue la principale activité du site : cinq chaînes sont destinées à la fabrication de steaks hachés classiques, deux pour des steaks hachés de façon bouchère, plus moelleux. Le steak haché est aussi conditionné en vrac, pour des préparations style bolognaise. On trouvera une gamme variée également avec du halal, du bio, etc. D’autres fabrications ont un rythme plus saisonnier (voir encadré).
Un an de travaux
La nouvelle usine de Soviba a donc commencé sa production un an après le début des travaux. Elle emploie, en pleine saison, jusqu’à 400 salariés (soit 250 équivalents temps plein), en régime de croisière 150, dont 80 % étaient auparavant employés sur le site du Lion-d’Angers. « C’est un déplacement d’activité des produits frais et ultra frais », précise Christian Hérault, le directeur général de Terrena Viande.
La capacité de transformation de l’unité de Saint-Barthélémy est de 22 000 tonnes. Avec cet investissement de 16 millions d’euros, « notre objectif est de valoriser en priorité les productions de nos adhérents », indique le président de Terrena Viande, Philippe Martineau, persuadé que la proximité d’outils tels que celui-ci peut avoir un effet incitatif sur la production locale. Toutefois, pour satisfaire à la demande des clients, « et maintenir notre place de troisième opérateur en viande bovine », l’approvisionnement se fait aussi sur des tiers. La transformation de la viande rouge reste le fer de lance de Soviba, mais l’unité a été conçue pour pouvoir transformer d’autres espèces, comme le lapin dès la semaine prochaine. L’organisation des locaux cloisonnés permettra donc de
travailler du porc ou de la volaille. « Cela ne signifie pas que nous allons perdre notre spécificité, indique Philippe Martineau, mais nous voulons être prêts à répondre à toutes les demandes et à toutes les évolutions du marché ». C’est notamment dans cet objectif qu’ont été prévues des réserves foncières aux fins d’agrandissements éventuels. L’évolution pourrait également conduire à la mise en place d’ateliers pour les plats cuisinés. L’unité de Saint-Barthélémy prépare actuellement sa qualification en IFS (international food standard) version 5.
Un an de travaux
La nouvelle usine de Soviba a donc commencé sa production un an après le début des travaux. Elle emploie, en pleine saison, jusqu’à 400 salariés (soit 250 équivalents temps plein), en régime de croisière 150, dont 80 % étaient auparavant employés sur le site du Lion-d’Angers. « C’est un déplacement d’activité des produits frais et ultra frais », précise Christian Hérault, le directeur général de Terrena Viande.
La capacité de transformation de l’unité de Saint-Barthélémy est de 22 000 tonnes. Avec cet investissement de 16 millions d’euros, « notre objectif est de valoriser en priorité les productions de nos adhérents », indique le président de Terrena Viande, Philippe Martineau, persuadé que la proximité d’outils tels que celui-ci peut avoir un effet incitatif sur la production locale. Toutefois, pour satisfaire à la demande des clients, « et maintenir notre place de troisième opérateur en viande bovine », l’approvisionnement se fait aussi sur des tiers. La transformation de la viande rouge reste le fer de lance de Soviba, mais l’unité a été conçue pour pouvoir transformer d’autres espèces, comme le lapin dès la semaine prochaine. L’organisation des locaux cloisonnés permettra donc de
travailler du porc ou de la volaille. « Cela ne signifie pas que nous allons perdre notre spécificité, indique Philippe Martineau, mais nous voulons être prêts à répondre à toutes les demandes et à toutes les évolutions du marché ». C’est notamment dans cet objectif qu’ont été prévues des réserves foncières aux fins d’agrandissements éventuels. L’évolution pourrait également conduire à la mise en place d’ateliers pour les plats cuisinés. L’unité de Saint-Barthélémy prépare actuellement sa qualification en IFS (international food standard) version 5.
M.L.-R.