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Maison Gaborit : 40 ans de circuits courts

L’histoire a débuté il y a 40 ans, lorsque Bernard Gaborit s’est installé à Maulévrier sur la Ferme de la Grande Nillière. Les principes et les valeurs étaient les mêmes qu’aujourd’hui : agriculture biologique, transformation et élevage de jersiaises.

Pierre-Yves, Marie, Bernard, Geneviève et Hélène Gaborit, au milieu de leurs vaches.
Pierre-Yves, Marie, Bernard, Geneviève et Hélène Gaborit, au milieu de leurs vaches.
© Gaborit

Depuis, la Maison Gaborit s’est fortement développée, et elle est présente dans toute la France dans les magasins bio. Une vingtaine de producteurs approvisionnent l’atelier de transformation permettant de fournir toute la gamme, composée de 65 produits. Cependant, ce développement s’est fait naturellement, « sans mettre la charrue avant les bœufs. On est dans une progression constante et maîtrisée », assure Hélène Gaborit, en charge de la partie commercialisation des produits, et fille de Bernard et Geneviève Gaborit. Au total, c’est près de 95 % de la  commercialisation qui s’effectue en magasin spécialisé AB. La Maison Gaborit emploie près de 50 personnes. « Ils permettent de faire nos trois métiers : éleveurs, transformateurs et commerciaux », détaille Hélène Gaborit.

La laitière par excellenceL’exploitation de la Maison Gaborit, la Ferme de la Grande Nillière, compte 165 ha pour110 vaches à la traite. Les cultures de céréales, de maïs, de luzerne ou encore de betteraves permettent à l’exploitation d’être presque autonome, hormis pour la protéine, du soja bio français. Les vaches, ce sont exclusivement des jersiaises, « les laitières par excellence », selon Pierre-Yves Gaborit, en charge de l’exploitation. Forte de son engagement, la Maison Gaborit a souscrit au Label BioCohérence, plus contraignant que le label AB. « C’est de la bio-cohérence. Nous privilégions la qualité du lait, et la transformation traditionnelle. Ce label est logique au vu de nos valeurs », explique Hélène Gaborit. Durant le confinement, les produits ont été très demandés car les magasins spécialisés ont été bien plus fréquentés. « C’était presque trop, on travaille avec le vivant nous, donc ce n’était pas évident de fournir cette augmentation soudaine », détaille Pierre-Yves Gaborit. Sa sœur se montre optimiste pour la suite : « la révolution du consommateur prendra du temps, mais les choses sont en train d’évoluer. Et puis, comme dirait notre père, ce n’est pas parce que les choses sont difficiles qu’il ne faut pas les faire ».

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