Aller au contenu principal

Interview
Manque de paille : ne pas céder à la spéculation

Jean-Marc Lézé, Vice-président de la FDSEA
Jean-Marc Lézé, Vice-président de la FDSEA
© AA
Quelle est la situation
pour la paille à ce jour ?

Jean-Marc Lézé : La situation commence à être alarmiste concernant la quantité de paille disponible cette année. Jusqu’à présent, les agriculteurs espéraient couvrir leurs besoins avec leurs propres récoltes ou chez leurs voisins qui produisent des céréales. Or, on sait maintenant que la récolte de paille sera déficitaire de moitié environ. Cela crée une pression sur le marché et les cours flambent. C’est pourquoi la FDSEA demande aux agriculteurs qui ont de la paille de ne pas céder à la spéculation. Vendre cher permet sans doute de s’enrichir individuellement, mais globalement, tout le monde s’affaiblit.

Quel rôle peut jouer
la FDSEA dans ce cas ?

Nous étudions ce qu’il est possible de faire. D’ores et déjà, voir ce qui reste en disponibilité sur place. D’où notre demande, qui date de deux semaines déjà, de ne pas broyer la paille mais bien de la réserver pour les agriculteurs qui pourraient en avoir besoin. Mais les moissons qui restent à faire vont se réaliser dans des conditions de plus en plus difficiles.
Nous allons aussi nous intéresser aux autres régions qui commencent à moissonner. Peut-être ces régions ont-elles connu, elles aussi, des perturbations atmosphériques, mais la situation mérite qu’on se penche sur cette possibilité.

Quelle alternative au manque
de paille ?

À notre demande, l’utilisation de la jachère a été obtenue. Même si elle n’est pas de bonne qualité, cela peut dépanner. Pour les animaux en logette, les agriculteurs peuvent avoir recours à la sciure. Des solutions existent, mais elles sont coûteuses.
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Jean-Claude Bretault, 55 ans et Vincent Ory, 45 ans, associés de l'EARL de la Bouillère. Installés sur 150 ha, ils élèvent 75 truies en naisseur-engraisseur et 73 vaches laitières. Il y a un robot de traite depuis 2009.
Qui pour remplacer Jean-Claude ?
À l'EARL de la Bouillère à Mauges-sur-Loire (La Pommeraye), Jean-Claude Bretault a entrepris, avec son associé, une série de…
Yohann Serreau, producteur en Eure-et-Loir, président de l'Unell.
Ruptures de contrats avec Lactalis : "Une solution pour chaque éleveur à la fin de l'année"

Suite à la décision unilatérale de Lactalis d'interrompre la collecte auprès de 272 éleveurs,  l'Unell (Union nationale…

Nicolas Le Labourier, de Quatuor Transactions et Gwenaëlle Durand, de Cerfrance Maine-et-Loire, ont évoqué l'accompagnement à la transmission d'entreprise effectué par les deux structures partenaires.
Après 2 années favorables,  des temps plus compliqués
Cerfrance Maine-et-Loire a dressé la semaine dernière un bilan des résultats économiques de l'année 2023, les tendances pour l'…
Un ciné-débat sur les femmes en agriculture

Rencontre avec Valérie Gohier, ancienne agricultrice et aujourd'hui formatrice, qui témoignera à la soirée ciné-débat…

Patrick Pineau et sa fille Marie, de l'entreprise Atlantic Aviculture Services, installée à Tillières
Atlantic aviculture services prend son envol

Société créée en 2009 par Patrick Pineau, AAS (Atlantic aviculture services) continue, malgré les aléas sanitaires, à…

Maladie hémorragique épizootique en France.
Point sur la MHE et la FCO en Maine-et-Loire
Le Maine-et-Loire est largement touché par la MHE et dans une moindre mesure, la FCO8. Aucun cas de FCO 3 à ce jour.
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois