Mieux pour l’herbe, mieux pour les animaux
éleveur de charolaises dans le Vihiersois, Jean-Pierre Martineau pratique le pâturage dynamique depuis 2012. Résultat : une herbe plus riche et des performances animales satisfaisantes.

Partant du principe qu’ « économiquement, l’herbe pâturée est ce qu’il y a de plus intéressant », Jean-Pierre Martineau s’est formé, avec Elvéa, à la technique du pâturage dynamique. Il la pratique depuis quatre ans dans son exploitation de 96 hectares, dont 72 en herbe. « Une vingtaine d’hectares, dont une partie près de la stabulation, sont consacrés au pâturage dynamique, explique-t-il. Les animaux sont placés dans des paddocks de 50 à 60 ares, pendant deux, voire trois jours maximum. L’herbe est laissée au repos pendant au moins 20 jours, jusqu’à 30 jours en été. « Il faut veiller à ne pas raser l’herbe, sinon elle aura du mal à repartir », note l’éleveur. Les changements de parcelles se passent en général aisément : « j’ai des bêtes dociles. Je privilégie le matin pour les changer de paddocks, elles sont encore plus calmes ». Priorité est donnée aux animaux en croissance : vaches avec leurs veaux, jeunes bêtes, ou encore vaches à l’engraissement.