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Semences
Mobilisation sur la rémunération

Les producteurs de semences de maïs pourraient voir leur surface augmenter cette année.

Le syndicat des producteurs de semences de maïs de Maine-et-Loire s’est fixé deux priorités pour les prochaines semaines: la revalorisation du produit de référence et la remise à niveau du stérile.
Le syndicat des producteurs de semences de maïs de Maine-et-Loire s’est fixé deux priorités pour les prochaines semaines: la revalorisation du produit de référence et la remise à niveau du stérile.
© AA
Àl’occasion de son assemblée générale, lundi à Saint-Mathurin-sur-Loire, le syndicat des producteurs de semences de maïs de Maine-et-Loire a dressé un bilan de la campagne 2006. Après une première baisse de la surface globale de 6 % en 2005, les producteurs ont dû composer avec une seconde baisse des surfaces de 20 % en 2006. En deux ans, la surface moyenne par exploitation est ainsi passée de 18 à 14 hectares.
L’épisode de sécheresse a été globalement bien vécu grâce au pompage de Saint Martin-de-la-Place, qui a permis d’alimenter le réseau collectif de Beaufort-Brion-Jumelles et de satisfaire les besoins de l’ensemble de la Vallée. Dans l’ensemble, la maturation des plantes et la récolte se sont déroulées  rapidement et dans de bonnes conditions. Toutes variétés confondues, le résultat moyen s’est établi à 102 % de l’objectif (95 % en 2005), un résultat correct compte tenu des conditions climatiques et du résultat moyen national (90 %). Pour les prochaines semaines, le syndicat s’est fixé deux priorités : la revalorisation du produit de référence et la remise à niveau du stérile.

Effort sur les prix
Jean-Yves Clément, directeur général de Limagrain Verneuil holding (LVH) a évoqué le plan de production qui est actuellement en cours de préparation et qui devrait être finalisé dans les prochains jours. « Depuis trois ans, nous avons mis en place une réduction des stocks après plusieurs années de production très favorables. Au niveau national, le plan de production sera du même ordre que l’an passé. Dans nos zones historiques, il ne devrait pas baisser cette année. En Anjou, on pourrait même être amené à augmenter les surfaces » a-t-il précisé. Non sans avoir rappelé l’érosion des prix sur le marché français, il s’est déclaré « ouvert au principe d’un aménagement » avec les producteurs. « Nous ferons un petit effort sur nos prix, en veillant à la compétitivité de la zone » a-t-il souligné, en réaffirmant sa confiance dans l’avenir de cette production. À l’issue de la rencontre, Pascal Laizé, président du syndicat des producteurs de semences de maïs et de Maine-et-Loire a annoncé qu’une réunion se tiendrait fin avril pour présenter les résultats des négociations locales. Concernant l’irrigation dans la Vallée, il a indiqué que le projet d’arrêté temporaire était en bonne voie (voir AA de la semaine dernière). Il a également invité les producteurs à remplir l’imprimé sur les volumes utilisées l’an passé, au moment de leurs déclarations de prévisions de surface 2007. « Nous avons tout à gagner à jouer la transparence sur nos volumes », a-t-il rappelé.    

D. J.

Semences de variétés OGM

Une augmentation des multiplications en 2007

Interrogé par un producteur, Jean-Yves Clément a indiqué qu’il y aurait « certainement un jour » du maïs semence OGM en Anjou. « Mais, ni demain, ni dans les prochaines semaines. Ce n’est pas le propos dans l’immédiat », a précisé le directeur général de LVH. En France, 30 000 hectares de maïs OGM devraient être cultivés cette année.
« Les régions qui en ont semé l’an passé ont gagné 15 quintaux de rendement en moyenne », a indiqué Jean-Yves Clément, qui prévoit qu’il y aura davantage de multiplications de semences de variétés OGM dans l’hexagone en 2007. « Nous en avons vendu pour la première fois cette année en France, mais dans des quantités peu importantes. Nous en vendons déjà en Espagne et aux USA où les variétés à trois événements gagnent tout le marché ».

D. J.

 

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