Élevage
Motivés et enthousiastes, les jeunes préparent le Festival de l’Élevage
Élevage
Une soixantaine d’élèves en formation agricole vont s’occuper des animaux pendant le Festival de Chemillé.
Les Bepa 1 de l’Iréo de Beaupréau ont visité l’exploitation de Joseph Lambert, à Bégrolles-en-Mauges, avant de se rendre chez Alain Rousselot, à La Chapelle-du-Genêt.
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Anjou agricole
Ils sont un des rouages essentiels du Festival de l’élevage. Dès l’aube, ils seront auprès des éleveurs dans les stalles pour traire, soigner, nettoyer, lustrer le poil des quelque 500 animaux en compétition avant leur passage sous les lumières des rings. Une soixantaine d’élèves en formation agricole, à l’Institut rural des Mauges de Beaupréau, au Cctar de Jallais et à Agritec seront cette année encore la cheville ouvrière du festival qui se déroulera le week-end du 7 au 9 septembre au nouveau théâtre-foirail de Chemillé. Vendredi dernier, la classe de Bépa1 de l’Iréo a rencontré plusieurs responsables de l’organisation de la manifestation, avant de visiter l’exploitation laitière de Joseph Lambert, président de l’association des éleveurs de Normandes 49, puis celle d’Alain Rousselot, éleveur de blondes d’Aquitaine. « Le festival, c’est un échange entre jeunes et éleveurs, ont expliqué les organisateurs. À vous de vous impliquer, de rentrer dans la manifestation ». Outre les soins aux bêtes, les élèves sont invités à participer au concours du jugement de bétail, et peut-être se qualifier pour la finale, au salon de l’Agriculture. Ils pourront également proposer aux éleveurs de présenter certains de leurs animaux lors des concours. « Vous allez rencontrer beaucoup de monde. Tous les organismes gravitant autour de l’élevage seront là, c’est aussi le top de la génétique départementale qui sera exposé, alors profitez-en ! », les a exhortés leur enseignant Denis Sourice. De la curiosité, les jeunes, tous en formation par alternance, n’en manquent pas, à l’image de Steeve, 17 ans, en stage dans une exploitation laitière : « J’ai envie de découvrir d’autres races sur le festival », confie-t-il. Passionné depuis tout petit par le métier d’agriculteur, que n’exerçaient ni ses parents ni ses grands-parents, il s’est déjà rendu au festival, mais sur les gradins, en tant que spectateur. Il brûle maintenant d’en connaître les coulisses. Même motivation pour Valérie, la benjamine de la classe, fille d’éleveur, qui nourrit déjà le projet de « s’installer en Gaec » ou encore pour Stéphanie, 16 ans, également fille d’éleveurs, passionnée avant tout par le « contact avec les animaux ».
S.H.