MSA : un régime spécifique à préserver
Les ressortissants de la MSA sont appelés à voter pour renouveler leurs représentants sur les territoires, du 12 au 27 janvier. Rencontre avec l’un d’eux.

“Nous élus, sommes là pour faire avancer la “boutique” MSA que les anciens ont mise en place”. Un engagement qui a du sens pour Charles Méline, éleveur laitier en individuel à La Meignanne, impliqué depuis de longues années à la Mutualité sociale agricole. Au niveau local et dans le conseil d’administration dont il assure la 2e vice-présidence, pour le collège des exploitants. Alors que les 137 886 ressortissants* de la caisse de Maine-et-Loire (52 491 non salariés et 85 395 salariés) sont appelés à voter, en ce mois de janvier, Charles Méline témoigne de son attachement à cette institution spéficique au monde agricole, qui prône trois valeurs : la solidarité, la responsabilité et la démocratie sociale.“Ce sera le 18e scrutin en 2015. Le premier vote a eu lieu en 1949, ce n’est pas si loin que ça”, rappelle l’agriculteur. Un régime récent, à protéger et à défendre : “Régulièrement, depuis vingt ans, j’entends des bruits qui courent, comme quoi le régime MSA serait absorbé par le régime général de sécurité sociale. S’il y a des ponts, du travail en commun effectué, ce n’est absolument pas à l’ordre du jour”. D’ailleurs, le nombre de ressortissants se maintient. Le Maine-et-Loire a la particularité, avec la Gironde, d’être les seuls départements français encore dotés d’une caisse MSA départementale...
S. H.
*chiffres MSA Maine-et-Loire au 1er juillet 2013
La suite dans l'Anjou agricole du 2 janvier 2015.