MSA : un régime spécifique à préserver
Les ressortissants de la MSA sont appelés à voter pour renouveler leurs représentants sur les territoires, du 12 au 27 janvier. Rencontre avec l’un d’eux.
![Charles Méline, délégué d’Angers Nord et 2e vice-président de la caisse de MSA 49.](https://medias.reussir.fr/anjou-agricole/styles/normal_size/azblob/2023-11/9BFU5DDO1_web.jpg?itok=4o2LSuLz)
“Nous élus, sommes là pour faire avancer la “boutique” MSA que les anciens ont mise en place”. Un engagement qui a du sens pour Charles Méline, éleveur laitier en individuel à La Meignanne, impliqué depuis de longues années à la Mutualité sociale agricole. Au niveau local et dans le conseil d’administration dont il assure la 2e vice-présidence, pour le collège des exploitants. Alors que les 137 886 ressortissants* de la caisse de Maine-et-Loire (52 491 non salariés et 85 395 salariés) sont appelés à voter, en ce mois de janvier, Charles Méline témoigne de son attachement à cette institution spéficique au monde agricole, qui prône trois valeurs : la solidarité, la responsabilité et la démocratie sociale.
“Ce sera le 18e scrutin en 2015. Le premier vote a eu lieu en 1949, ce n’est pas si loin que ça”, rappelle l’agriculteur. Un régime récent, à protéger et à défendre : “Régulièrement, depuis vingt ans, j’entends des bruits qui courent, comme quoi le régime MSA serait absorbé par le régime général de sécurité sociale. S’il y a des ponts, du travail en commun effectué, ce n’est absolument pas à l’ordre du jour”. D’ailleurs, le nombre de ressortissants se maintient. Le Maine-et-Loire a la particularité, avec la Gironde, d’être les seuls départements français encore dotés d’une caisse MSA départementale...
S. H.
*chiffres MSA Maine-et-Loire au 1er juillet 2013
La suite dans l'Anjou agricole du 2 janvier 2015.