"Nos productions sont indispensables à la planète"
Claudine Oger, 55 ans, se présente pour un 2ème mandat à la Chambre d'agriculture. L'horticultrice représente la filière végétale ornementale, spécifique mais faisant partie intégrante du monde agricole.
Née dans la région de Genève, Claudine Oger a des origines françaises, suisses et hollandaises. Après une école d'horticulture suisse, elle est "montée aux Pays-Bas" pour y effectuer un stage. Et c'est à Tiercé qu'elle s'installera, en 1993, avec son mari.
Outre son activité d'horticultrice, Claudine Oger est impliquée au sein de différentes structures, à commencer par la MSA, depuis 20 ans. Depuis 6 ans, elle préside la section 49-72 de la FNPHP (Fédération nationale des producteurs de l'horticulture et des pépinières).
Claudine Oger siège à la Chambre d'agriculture, où elle s'attache « à faire reconnaître les spécificités des entreprises du végétal spécialisé. Nous sommes employeurs de main-d'oeuvre. C'est un sujet qui nous rassemble et qui nous tient en alerte ».
Parfois proche du monde industriel par la taille des entreprises ou par les process, le secteur fait pourtant partie intégrante du monde agricole, défend-elle : « on associe souvent l'agriculture à l'alimentation. Les plantes que l'on produit dans notre entreprise, elles, ne se mangent pas, mais elles n'en sont pas moins indispensables. Si demain, il n'y a plus de végétal, comment va-t-on respirer ? ».