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Nouvel associé, nouveau bâtiment

A Chalonnes-sur-Loire, en Maine-et-Loire, le Gaec de la Limite a investi dans un nouveau bâtiment à l’occasion de l’installation du fils des associés.

Un bâtiment lumineux et aéré.
Un bâtiment lumineux et aéré.
© AA

Une première année la tête dans les travaux, pour le jeune éleveur de Chalonnes-sur-Loire, Damien Coutault, installé au 1er janvier 2019 en Gaec avec ses parents, dans une exploitation laitière et viticole. Pour développer la production laitière, le jeune homme a repris une partie du troupeau normand de l’éleveur du Mesnil-en-Vallée, François Clémenceau, parti à la retraite, faisant doubler l’effectif bovin. Celui-ci est passé de 40 vaches, avant installation, à 80 aujourd’hui.  Le Gaec de la Limite a dû trouver une solution pour loger toutes ces vaches, lorsqu’elles ne sont pas au pâturage. L’ancien bâtiment, avec une salle de traite 2 x 4, n’était plus adapté, « il fallait 2 heures et demi pour la traite. Aujourd’hui, il suffit d’1 h 15 pour faire le travail », a expliqué Damien Coutault, lors d’une visite d’élevage organisée par le syndicat normand 49, jeudi24 septembre.

Logettes avec matelas mousseLe nouveau bâtiment d’élevage, très lumineux grâce à ses nombreux panneaux translucides,  mesure 60 m de longueur,  21 m de large, pour 7,5 m au faîtage.  « Les travaux se sont déroulés sur toute l’année, et la mise en route s’est faite le 12 décembre 2019 ». Cela aura nécessité un investissement de 400 000 euros, comprenant la stabulation, la salle de traite, la fosse. 37 000 euros sont subventionnables au titre du PCAE. Une grande partie a été réalisée en auto-construction.Le choix s’est porté sur des logettes équipées de matelas. Le Gaec a opté pour un système tout lisier avec des racleurs à cordes. Damien Coutault y voit beaucoup d’avantages : pas de paille à acheter, pas de tracteur à passer dans le bâtiment. « Nous apportons juste  un peu d’asséchant et 100 g de paille broyée par jour dans les logettes ».

FIlets brise-ventà l’arrière du bâtiment, des filets brise-vent avec déclenchement automatisé ont été posés, pour un coût d’environ 13 000 euros. « Nous ne regrettons absolument pas cet investissement, souligne Damien Coutault. Cet été, lors des fortes chaleurs, les vaches restaient dans le bâtiment, qui est bien ventilé. Il n’y fait jamais trop chaud ».Avec les matelas et la ventilation, le Gaec a investi pour un meilleur confort des vaches, gage de meilleures performances. L’éleveur a remarqué que lorsqu’elles intègrent le troupeau, les primipares font davantage de lait qu’avant : « elles démarrent à 26 kg de lait par jour, contre 22 à 23 kg auparavant. Cela compte à la fin de l’année ».S.H.

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