Viticulture
Nouvelle étiquette pour les vins de pays
Viticulture
En 2007, les vins de pays du Jardin de la France sont devenus vins de pays du Val de Loire.

Joël Hérissé (au centre), président du syndicat des vins de pays du Jardin de la France, a été reconduit dans ses fonctions le 6 novembre dernier pour trois ans, à la tête du syndicat qui a changé de nom depuis juin, en devenant syndicat des vins de pays du Val de Loire.
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Le syndicat regroupant les producteurs des vins de pays de 13 départements du Val de Loire vient de voir satisfaite l’une de ses plus importantes revendications : celle de quitter son nom de Jardin de la France, pour l’appellation géographique du Val de Loire. Pour Joël Hérissé,
président du syndicat, « cette nouvelle organisation devrait permettre aux opérateurs ligériens de présenter une gamme cohérente, avec des vins de pays et des AOC, réunis sous une barrière commune “le Val de Loire” ».
Cette dénomination implique de « devoir maintenir la notoriété de notre identité géographique. Plusieurs objectifs s’imposent à nous, la plupart ayant été définis dans le projet de bassin Val de Loire : des objectifs de qualité, de gestion de la production, de promotion et de communication », développe Joël Hérissé.
Du côté des contraintes plus pratiques, quelques modifications par rapport au décret des vins de pays du Jardin de la France, « qui n’a pas pu être transposé en Val de Loire », seront à assimiler par les producteurs. Notamment, le devoir de se conformer à une liste positive de 16 cépages pour l’agrément en vins de pays du Val de Loire.
Ces cépages sont les plus utilisés dans la région : sauvignon blanc, chardonnay, chenin, carbernet franc, cabernet sauvignon, grolleau noir…
Pour les vins issus de la récolte 2007, et ayant passé l’agrément “Val de Loire”, les viticulteurs devront donc se débarrasser de leurs étiquettes “vins de pays du Jardin de la France”.
Ambiance plombée
pour les cours bas
Malgré l’officialisation de l’appartenance à la Loire, l’esprit n’était pas à la fête. « Je pensais avoir une assemblée plus dynamique », regrette Pierre Rayer, de Viniflhor. Mais il semble bien que plusieurs années de cours très bas aient plombé définitivement toute capacité des viticulteurs à se réjouir.
Un constat amer partagé également par Pierre Aguilas, président de la Confédération des vignerons du Val de Loire : « En tant que producteur de coteaux du Layon, je continue à vendre 30 à 40 % au dessous de mes coûts de revient ». Pour Denis Rolandeau, le président du négoce du Val de Loire, la remontée des cours doit se faire sur deux ou trois ans, s’appuyant sur des outils de régulation du marché qu’il devient urgent de mettre en place : l’engagement parcellaire et la contractualisation avec l’aval.
président du syndicat, « cette nouvelle organisation devrait permettre aux opérateurs ligériens de présenter une gamme cohérente, avec des vins de pays et des AOC, réunis sous une barrière commune “le Val de Loire” ».
Cette dénomination implique de « devoir maintenir la notoriété de notre identité géographique. Plusieurs objectifs s’imposent à nous, la plupart ayant été définis dans le projet de bassin Val de Loire : des objectifs de qualité, de gestion de la production, de promotion et de communication », développe Joël Hérissé.
Du côté des contraintes plus pratiques, quelques modifications par rapport au décret des vins de pays du Jardin de la France, « qui n’a pas pu être transposé en Val de Loire », seront à assimiler par les producteurs. Notamment, le devoir de se conformer à une liste positive de 16 cépages pour l’agrément en vins de pays du Val de Loire.
Ces cépages sont les plus utilisés dans la région : sauvignon blanc, chardonnay, chenin, carbernet franc, cabernet sauvignon, grolleau noir…
Pour les vins issus de la récolte 2007, et ayant passé l’agrément “Val de Loire”, les viticulteurs devront donc se débarrasser de leurs étiquettes “vins de pays du Jardin de la France”.
Ambiance plombée
pour les cours bas
Malgré l’officialisation de l’appartenance à la Loire, l’esprit n’était pas à la fête. « Je pensais avoir une assemblée plus dynamique », regrette Pierre Rayer, de Viniflhor. Mais il semble bien que plusieurs années de cours très bas aient plombé définitivement toute capacité des viticulteurs à se réjouir.
Un constat amer partagé également par Pierre Aguilas, président de la Confédération des vignerons du Val de Loire : « En tant que producteur de coteaux du Layon, je continue à vendre 30 à 40 % au dessous de mes coûts de revient ». Pour Denis Rolandeau, le président du négoce du Val de Loire, la remontée des cours doit se faire sur deux ou trois ans, s’appuyant sur des outils de régulation du marché qu’il devient urgent de mettre en place : l’engagement parcellaire et la contractualisation avec l’aval.
Catherine Perrot