FDSEA/JA
Opération coup de poing de la “police des viandes”
Contrôle sur le contenu des camions de transport au péage de Corzé.
camions pour vérifier l’origine des viandes transportées et leur destination.
L’opération coup de poing au péage de Corzé jeudi matin fait suite à l’appel des responsables FDSEA/JA de l’Ouest, action initiée par les sections porcines. Les producteurs de porcs sont venus production sont supérieurs aux prix de vente : le prix payé au producteur s’établit en-dessous de 1,50 €/kg quand le coût de production tourne autour de 1,75 €/kg carcasse. La baisse qui se poursuit au cadran est un désastre”, estiment-ils.“25 centimes, cela correspond à + 7 cts pour une côte de porc et à + 3 à 4 cts par tranche de jambon. C’est une hausse tout à fait acceptable par le consommateur. Les transformateurs, comme les grandes surfaces, doivent prioriser la viande de porc française et mettre en avant le VPF”, indique Gérard Bourcier, président de la section porcine de la FDSEA.
Manque de transparence et de traçabilité
Les éleveurs présents ont été très attentifs à l’origine des viandes transportées, leur provenance et leur destination. Sur environ 70 camions contrôlés, force est de constater que la traçabilité sur l’origine des viandes fait défaut dans la grande majorité des cas. Dès que la viande passe le stade de la transformation, aucune origine n’est mentionnée. “Sur l’ensemble des produits provenant de salaisonneries, aucun n’avait la mention d’origine du produit” s’agace Gérard Bourcier.
Selon Jean-Marc Lézé, président de la FDSEA, “il y a un vrai problème de transparence sur les produits transformés : filets de dinde en provenance d’Italie mais sans aucune traçabilité, charcuterie sans aucune mention d’origine de la viande de porc utilisée. Quant aux produits congelés, les récents évènements n’ont pas servi de leçon puisqu’il a été impossible de connaître la traçabilité des produits livrés chez Brake, entreprise angevine, spécialisée dans la distribution de produits alimentaires pour la restauration hors foyer. Cette société s’est opposée à toute vérification. Ses produits sont distribués sur Angers. Vu l’attitude des responsables, les producteurs angevins pourraient de nouveau leur rendre visite pour s’assurer du respect des règles de traçabilité.”