Lait
Opération de contrôle des prix en GMS
Mardi 2 août, à l’appel de la FDL49, des éleveurs se sont rendus au centre Leclerc de Saint-Jean-de-Linières pour effectuer un relevé de prix.
Mardi 2 août, à l’appel de la FDL49, des éleveurs se sont rendus au centre Leclerc de Saint-Jean-de-Linières pour effectuer un relevé de prix.
Ils revendiquent « un prix consommateur à 1 euro comme seuil plancher ». « Ce prix d’un euro permettrait d’augmenter de l’ordre de 40 euros /1 000 litres la rémunération des producteurs », explique Frédéric Vincent. Le président de la Fédération départementale laitière est allé, avec un petit groupe d’éleveurs, effectuer des relevés de prix, mardi, au Leclerc St-Jean-de-Linières. Pourquoi cette action ? « Ce relevé s’inscrit dans une lignée d’actions du même type débutées en juin dans d’autres régions françaises, à l’appel de la FNPL, explique Frédéric Vincent. L’objectif de l’opération, c’est de pouvoir faire passer des hausses de prix au niveau du consommateur. Et surtout, que ces hausses soient ensuite répercutées aux transformateurs et aux producteurs, dans l’esprit de la loi Egalim. »
Dans les rayons, les éleveurs ont scruté les étiquettes de 5 types de produits : le lait UHT, le beurre doux, le yaourt nature, l’emmental bloc et le camembert. Pour chaque produit, des relevés ont été effectués en premier prix, marque de distributeur et marque nationale. « En lait UHT, nous avons relevé 0,71 €/l en premier prix, 0,80 €/l en MDD et entre 0,89 et 0,92 €/l en marques nationales. Des niveaux de prix bas, quand on les compare à ceux de nos voisins européens. En Allemagne ou en Belgique, on a des laits MDD et premiers prix aux alentours d’1 € », détaille Frédéric Vincent. A présent, les éleveurs vont continuer à suivre l’évolution des prix pratiqués en grandes surfaces et à communiquer de manière pédagogique. Mais, sans inflexion notable à la fin août, ils envisageront d’autres types d’actions à la rentrée de septembre.
« Alors que la valorisation du lait est tirée par les marchés export, il existe un vrai risque de créer une pénurie sur les produits de consommation nationale, dûe à la fois aux conditions climatiques, à la conjoncture laitière globale, et au contexte économique favorable à l’export », prévient Frédéric Vincent.
S.H.