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Lait
Plus 4,9 centimes d’euros par litre au 3e trimestre : un minimum

Alors que le prix du lait attendu dans l’Ouest devait être de 3,31 euros par litre, l’entreprise Entremont a payé ses producteurs 3,10 euros par litre au mois de juillet.

Les syndicalistes bretons ici à Guiscriff (56) ont conduit des actions contre Entremont (blocages de camions et d’une centrale logistique) pour faire revenir l’entreprise sur sa position.
Les syndicalistes bretons ici à Guiscriff (56) ont conduit des actions contre Entremont (blocages de camions et d’une centrale logistique) pour faire revenir l’entreprise sur sa position.
© AA

Les représentants syndicaux de la FRSEAO ont, en juillet, revendiqué auprès des laiteries de la région Ouest une revalorisation de + 49 €/1 000 litres pour le 3e trimestre. « La conjoncture laitière nous a permis de formuler cette demande aux transformateurs, nous estimons qu'il s'agit d'un souhait réaliste et nécessaire compte tenu de l'explosion des charges sur nos exploitations et de l’évolution des prix dans les autres États européens », rapporte Alain Cholet, président de la FDL (Fédération départementale laitière) du Maine-et-Loire. Les représentants des producteurs de lait de l’Ouest souhaitaient donc observer des prix avoisinant les 331 euros en juillet, ou 346 euros pour les entreprises incitant particulièrement à la livraison de lait d’été (Sodiaal Ouest et Bel).

Une conjoncture capricieuse

Le suivi de la conjoncture est décidément un exercice de plus en plus difficile, que chacun peut désormais analyser à sa façon depuis que la DGCCRF* interdit à l’interprofession laitière les recommandations assises sur une lecture commune de celle-ci. Ainsi, Entremont pourtant principalement “fromager”, justifie son décrochage du prix de juillet par rapport à ses concurrents (310 €/1 000 litres au lieu de 331) par la conjoncture des produits industriels qui s’est fortement dégradée (voir courbe 1), oubliant de fait, que durant de longs mois les producteurs n’ont pas reçu leur dû, contrairement aux producteurs allemands, selon la FDL (voir courbe 2). En effet, le système mis en place par l’interprofession, et désormais interdit, permettait d’atténuer les excès du marché en les modulant à la hausse comme à la baisse, ce qui était bon pour les entreprises, pour les producteurs et surtout pour les consommateurs, si l’on s’en réfère aux prix pratiqués en Allemagne en 2007/2008. Les syndicalistes bretons conduisent des actions contre Entremont pour faire revenir l’entreprise sur sa position, manifestations qui vont s’étendre aux autres régions selon la FDL. L’entreprise, quant à elle, annonce qu’elle poursuivra le décrochage sur le mois d’août.

S.D.

*Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes.
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