OGM
Plus de 28 hectares de maïs en expérimentation dans le département
OGM
Terrena et Limagrain expérimentent des cultures OGM
sur neuf parcelles en Maine-et-Loire.
La Chambre d'agriculture a demandé aux différents organismes de faire connaître leurs pratiques en matière de cultures OGM. Deux entreprises en Maine-et-Loire ont déclaré en cultiver « à titre expérimental » : Terrena et Limagrain.
Pourquoi la coopérative
Terrena a-t-elle mis en place des cultures OGM ?
Olivier Chaillou* : Notre décision est partie d’un constat : en raison, sans doute, du réchauffement climatique, la présence croissante d’insectes ravageurs comme la pyrale et la sésamie est constatée dans l’Ouest. Les solutions chimiques ont une efficacité limitée. Je précise d’emblée que ces 33 hectares de maïs, dont 22 en Maine-et-Loire, ne seront pas commercialisés et qu’il s’agit bien d’une expérimentation.
Quelles garanties offre-t-elle ?
Toutes les études sont réalisées sous la garantie des pouvoirs publics tant en ce qui concerne la sécurité alimentaire des aliments et la préservation de l’environnement. Les distances entre les parcelles ont été portées à 300 mètres (et non les 50 mètres réglementaires) et notre programme de recherche avec Arvalis comprend des tests de dissémination du pollen. Nous voulons avoir nos propres observations afin de déterminer quel est l’intérêt pour nos adhérents et bien vérifier la traçabilité et la coexistence.
Ces essais préfigurent-ils la fin de la filière non-OGM chez Terrena ?
Absolument pas. Notre filière tourteaux de soja brésiliens non OGM reste la plus importante de France. Et nous continuerons à respecter les cahiers des charges de nos clients.
La décision de cultiver des OGM à Terrena est-elle déjà prise ?
Non. Un débat interne sera organisé à l’automne auprès de nos adhérents . Le résultat de nos observations depuis deux ans leur sera communiqué. La décision sera prise ensuite, mais elle tiendra aussi compte des positions gouvernementales à l’issue du Grenelle de l’Environnement.
Pourquoi la coopérative
Terrena a-t-elle mis en place des cultures OGM ?
Olivier Chaillou* : Notre décision est partie d’un constat : en raison, sans doute, du réchauffement climatique, la présence croissante d’insectes ravageurs comme la pyrale et la sésamie est constatée dans l’Ouest. Les solutions chimiques ont une efficacité limitée. Je précise d’emblée que ces 33 hectares de maïs, dont 22 en Maine-et-Loire, ne seront pas commercialisés et qu’il s’agit bien d’une expérimentation.
Quelles garanties offre-t-elle ?
Toutes les études sont réalisées sous la garantie des pouvoirs publics tant en ce qui concerne la sécurité alimentaire des aliments et la préservation de l’environnement. Les distances entre les parcelles ont été portées à 300 mètres (et non les 50 mètres réglementaires) et notre programme de recherche avec Arvalis comprend des tests de dissémination du pollen. Nous voulons avoir nos propres observations afin de déterminer quel est l’intérêt pour nos adhérents et bien vérifier la traçabilité et la coexistence.
Ces essais préfigurent-ils la fin de la filière non-OGM chez Terrena ?
Absolument pas. Notre filière tourteaux de soja brésiliens non OGM reste la plus importante de France. Et nous continuerons à respecter les cahiers des charges de nos clients.
La décision de cultiver des OGM à Terrena est-elle déjà prise ?
Non. Un débat interne sera organisé à l’automne auprès de nos adhérents . Le résultat de nos observations depuis deux ans leur sera communiqué. La décision sera prise ensuite, mais elle tiendra aussi compte des positions gouvernementales à l’issue du Grenelle de l’Environnement.
Martine Leroy-Rambaud
* Président du pôle filière végétale et distribution spécialisée à Terrena.