Pourquoi s’encombrer quand on peut recycler ?
Cette semaine s’est tenue la collecte des films agricoles usagés, des ficelles et des filets.
Cette semaine était une semaine de grand ménage dans les fermes. Ficelles, filets, films de paillage, de serres, de petits tunnels, des bâches d’ensilage et d’enrubannage. Tout pouvait être amené dans son site de collecte pour ensuite être recyclé. A Noyant, Anjou Négoce collecte les déchets des agriculteurs depuis 7 ans. Il ne collecte que ce qu’il vend : les bidons phyto, les sacs d’engrais et de semences, les filets, ficelles et les bâches ensilage. 4 collectes sont organisées.
« D’année en année, les agriculteurs sont de plus en plus nombreux à participer à ces collectes », constate Thierry Marandeau, chauffeur du négociant en charge de la collecte. En moyenne, une cinquantaine d’exploitants viennent apporter leurs déchets. Anjou Négoce ne se contente pas de collecter. « Au moment du déchargement des saches, on vérifie le contenu. » Rien ne doit être mélangé. Pas de ficelles avec des filets, pas de bâches d’ensilage avec celles d’enrubannage... Ficelles et filets doivent être stockés dans des sacs Adivalor fournis par leur distributeur. « Lors de la collecte, on s’assure aussi que tout est relativement propre. » Sinon, si ces règles ne sont pas respectées, les saches ne sont pas collectés par la société de recyclage Adivalor. « Les chauffeurs sont de plus en plus exigeants quand ils viennent retirer les saches », souligne Thierry Maranbeau. D’une manière générale, les agriculteurs jouent bien le jeu. « On n’a plus trop à passer derrière eux. » Pourtant, le recyclage n’est pas encore entré dans les mœurs de tous. Puisque seulement 60 % des agriculteurs trient leurs filets, ficelles et bâches...