Authion
Prélèvements : vers de nouvelles autorisations en Vallée
Authion
Un accord sur le principe et sur la méthode a été trouvé entre tous les acteurs.
Le principe de la demande d’autorisation temporaire de prélèvement dans l’Authion pour 2007 est acquis.
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Ce lundi 12 février, le préfet a réuni tous les acteurs concernés par l’annulation de l’arrêté d’août 2004 qui autorisait le nouveau prélèvement à Saint- Martin pour alimenter l’Authion par la Loire d’une part, et d’autre part le prélèvement dans l’Authion pour le nouveau réseau collectif. « Nous sommes ici pour partager la lecture du jugement et envisager les suites à donner », a d’emblée indiqué Jean-Claude Vacher, le préfet de Maine-et- Loire. De son côté, l’Entente interdépartementale, par sa présidente Marie-Pierre Martin, a confirmé sa volonté de déposer une nouvelle demande d’autorisation et de voir les installations fonctionner. Restait donc à envisager dans quelles conditions pour 2007 et les années futures pourrait s’inscrire ce fonctionnement.
Concertation et transparence
« Ce que nous avons toujours souhaité, c’est que les autori-sations de prélèvement soient assises sur une analyse fine des besoins et des pertes », a expliqué Jacques Zeimert, le président de la Sauvegarde de la Loire qui a par ailleurs indiqué qu’il « n’avait pas d’opposition à la création du réseau collectif d’irrigation ». Pour sa part, Michel Pidoux confirmait qu’il souhaitait « que tous soient associés à la concertation », ce qu’a confirmé Jean-Paul Soutif, président de la Fédération de la pêche. C’est donc dans le droit fil du travail conduit depuis 2004 par la profession, l’Entente et les services de l’État, que va s’élaborer le cadre de la nouvelle demande d’autorisation : celui de la concertation et de la transparence. Concrètement, le préfet a confié à Marie-Pierre Martin, une mission de concertation entre les acteurs pour élaborer dans le compromis deux demandes : une demande d’autorisation temporaire pour 2007, dont le principe est acquis, et une demande pour les prélèvements pour laquelle la procédure durera au moins douze mois.
« Nous engrangeons là les bénéfices du travail réalisé par la Chambre d’agriculture et la FDSEA : en obtenant un arrêté provisoire pour 2007 et en contribuant à l’élaboration des prochains arrêtés, nous œuvrons à ce que les productions spécia-isées restent implantées en Vallée dans des conditions de développement durable », ont réagi Jean-François Cesbron et Jeannick Cantin à l’issue de la rencontre. Pascal Laizé a réaffirmé la nécessité pour les irrigants de la Vallée d’être transparents sur les volumes et les surfaces. « Sans cela, nous pourrions nous mettre rapidement en difficulté », a-t-il déclaré. Prochaine étape : une réunion professionnelle le
19 février au CRDA de Beaufort- en-Vallée.
Virginie Guichard
Concertation et transparence
« Ce que nous avons toujours souhaité, c’est que les autori-sations de prélèvement soient assises sur une analyse fine des besoins et des pertes », a expliqué Jacques Zeimert, le président de la Sauvegarde de la Loire qui a par ailleurs indiqué qu’il « n’avait pas d’opposition à la création du réseau collectif d’irrigation ». Pour sa part, Michel Pidoux confirmait qu’il souhaitait « que tous soient associés à la concertation », ce qu’a confirmé Jean-Paul Soutif, président de la Fédération de la pêche. C’est donc dans le droit fil du travail conduit depuis 2004 par la profession, l’Entente et les services de l’État, que va s’élaborer le cadre de la nouvelle demande d’autorisation : celui de la concertation et de la transparence. Concrètement, le préfet a confié à Marie-Pierre Martin, une mission de concertation entre les acteurs pour élaborer dans le compromis deux demandes : une demande d’autorisation temporaire pour 2007, dont le principe est acquis, et une demande pour les prélèvements pour laquelle la procédure durera au moins douze mois.
« Nous engrangeons là les bénéfices du travail réalisé par la Chambre d’agriculture et la FDSEA : en obtenant un arrêté provisoire pour 2007 et en contribuant à l’élaboration des prochains arrêtés, nous œuvrons à ce que les productions spécia-isées restent implantées en Vallée dans des conditions de développement durable », ont réagi Jean-François Cesbron et Jeannick Cantin à l’issue de la rencontre. Pascal Laizé a réaffirmé la nécessité pour les irrigants de la Vallée d’être transparents sur les volumes et les surfaces. « Sans cela, nous pourrions nous mettre rapidement en difficulté », a-t-il déclaré. Prochaine étape : une réunion professionnelle le
19 février au CRDA de Beaufort- en-Vallée.
Virginie Guichard