Quand un bon dessin vaut mieux qu'un long discours
Loïse Triollet, entrepreneure angevine de 25 ans, a obtenu le 2ème prix du concours Agreen Startup du Sival 2021, qui s'est déroulé cette année en mode digital. Son créneau : la communication des sciences et techniques dans le domaine de la production végétale.
Loïse Triollet, entrepreneure angevine de 25 ans, a obtenu le 2ème prix du concours Agreen Startup du Sival 2021, qui s'est déroulé cette année en mode digital. Son créneau : la communication des sciences et techniques dans le domaine de la production végétale.
« L'idée m'est venue en regardant une communication commerciale des années 1940 pour le DDT, un insecticide qui aujourd'hui reste très connu alors que le produit est interdit en usage agricole français depuis environ 50 ans ! Cette illustration, qui montre des animaux et des légumes en train de chanter, m'a fait avoir le déclic sur la puissance de communication par l'image, raconte Loïse Triollet. Pourquoi ne pas utiliser cette force pour aider à diffuser les résultats scientifiques et techniques d'aujourd'hui et accompagner la transition de notre agriculture ? ».
La jeune femme originaire du Saumurois a créé Agricomics, une entreprise proposant aux organisations professionnelles agricoles, chercheurs, conseillers, agriculteurs, de faire connaître leur activité de manière rapide, efficace, humoristique et esthétique à travers la bande dessinée.
Elle vient d'obtenir le 2eme prix du concours Agreen Startup du Sival 2021. Ce prix comprend 6 mois à We Forge, 10 jours de conseil par le Village by CA, 2 jours d'accompagnement par la Chambre d'agriculture et, cerise sur le gâteau, un stand au Sival 2022. « Cette année, j'avais basé une grande partie de ma communication sur le Sival, mais celui-ci a malheureusement été annulé. J'espère bien y être cette fois en 2022 ! », sourit Loïse Triollet.
Connaissance des techniques horticoles
Diplômée de l'Institut Agro (Agrocampus Ouest) en PPEH (Protection des plantes en environnement et horticulture), Loïse Triollet allie des compétences en végétal spécialisé avec des talents de dessinatrice, formée à l'écriture de scénarios. « Mon atout, c'est que je connais les techniques horticoles, le client n'a pas besoin de m'expliquer 3 heures sa problématique. Et, que ce soit pour les chercheurs qui sont souvent overbookés, ou pour les agriculteurs, le temps est précieux ».
Une autre facette intéressante de la bande dessinée est que ce média s’adapte à beaucoup de supports de communications, aussi bien papier (rapports, articles scientifiques, brochures... ) que numériques (sites internet, réseaux, newsletters, webinaires...).