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Fruits
Quelle valeur pour les fruits français ?

Accessibilité et protection des cultures, les thèmes incontournables évoqués au 63e congrès de la FNPF.

Bruno Dupont, le président de la Fédération nationale des producteurs de fruits
Bruno Dupont, le président de la Fédération nationale des producteurs de fruits
© AA

Dans un contexte difficile, les producteurs de fruits français se sont retrouvés le 28 janvier dernier pour leur congrès annuel à Paris. Très attendue sur certains sujets, la FNPF (Fédération nationale des producteurs de fruits) a fait salle comble. Il faut dire qu’en 2008 la filière n’a pas été épargnée : intempéries (gel de printemps et grêle), campagnes de commercialisation atypiques, réformes de l’organisation économique (disparition des comités de bassin et création d’AOP, refonte du financement de l’expérimentation), contexte “environnementaliste” (Grenelle, paquet pesticides…) mais également des attaques à répétition sur les prix et la qualité des produits. Dans son rapport d’activité, la FNPF a montré qu’elle était sur tous les fronts, même si les résultats n’étaient pas encore visibles.

Comment produire demain ?
Pour répondre aux préoccupations des producteurs, la FNPF a souhaité organiser une table ronde sur le thème de la protection des cultures. Après un bref rappel, arrêté du 12 septembre 2006, Grenelle de l’environnement et Plan écophyto 2018, Fabrice Marty, chef du service prévention des risques sanitaires à la DGAL (Direction générale de l'alimentation), a répondu aux questions très précises des producteurs. Celle qui brûlait toutes les lèvres : « Comment allons-nous pouvoir éclaircir nos vergers dans quelques mois ? ». La réponse de Fabrice Marty laisse entendre « qu’il n’y aura pas de nouvelles AMM (autorisation de mise sur le marché) pour 2009 ». Toutefois, il compte bien utiliser les outils à sa disposition pour permettre aux producteurs de travailler. Dans son discours de clôture, Michel Barnier a même annoncé la prochaine « révision de l’arrêté du 12 septembre 2006… vers une gestion plus fine et proportionnée des mesures ». Ce sujet est loin d’être clos et 2009 sera une année charnière pour le gouvernement, mais surtout pour les producteurs. Hélène PAUCET

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