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Réguler les populations de sangliers

Mercredi, le préfet de Maine-et-Loire a signé une convention triennale avec la fédération des chasseurs du département, afin de soutenir des actions visant la baisse de la population de sangliers, et donc des dégâts occasionnés.

Philippe Chopin, préfet de Maine-et-Loire, Denis Laizé, président de la Chambre d'agriculture du Maine-et-Loire et Philippe Justeau, président de la fédération des chasseurs du Maine-et-Loire.
Philippe Chopin, préfet de Maine-et-Loire, Denis Laizé, président de la Chambre d'agriculture du Maine-et-Loire et Philippe Justeau, président de la fédération des chasseurs du Maine-et-Loire.

"En 2023, le montant des indemnisations versées aux agriculteurs du département, suite aux dégâts de grands gibiers dans les parcelles, se situe entre 450 et 480 000 €, indique Philippe Justeau. Un montant élevé dû à l'augmentation des dégâts, qui s'étendent sur 250 ha, mais lié aussi à la hausse du prix des céréales". Face à cette situation, une convention nationale a été signée en mars dernier entre l'État et la fédération nationale des chasseurs. Mercredi 10 janvier, Philippe Chopin, préfet de Maine-et-Loire, et Philippe Justeau, président des Chasseurs d'Anjou, ont signé une déclinaison départementale de cet accord.

Formations et clôtures

Concrètement, l'État s'engage à soutenir financièrement la fédération des chasseurs en lui versant une aide pendant trois ans, dont 149 000 € la première année. "Cette somme n'est pas destinée à payer les indemnisations, précise le préfet, mais à mettre en place des actions visant à réduire les populations de sangliers, et donc le coût des dégâts". La fédération des chasseurs envisage notamment d'organiser des formations afin de rappeler les règles de régulation des grands gibiers, tout en respectant "l'équlibre agro-sylvo-cynégétique". "Il faut tirer sur les laies", cite par exemple Philippe Justeau. Elle réfléchit également à des aides pour l'installation de clôtures ou l'utilisation de répulsifs.

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