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Remaniement : François de Rugy à la tête de l’Ecologie

Après une démission fortement médiatisée, Nicolas Hulot cède sa place de ministre de la Transition écologique et solidaire à François de Rugy.

La passation du ministère de la Transition écologique et solidaire, entre Nicolas Hulot et François de Rugy, s'est déroulée mardi 4 septembre après-midi.
La passation du ministère de la Transition écologique et solidaire, entre Nicolas Hulot et François de Rugy, s'est déroulée mardi 4 septembre après-midi.
© Actuagri

Dans un communiqué paru mardi 4 septembre, l’Elysée a annoncé la nomination de François de Rugy à la tête de l'Ecologie. Il succède ainsi à Nicolas Hulot, qui avait annoncé sa décision de quitter le gouvernement le 28 août dernier. En entrant au gouvernement, l'ambitieux François de Rugy gravit une nouvelle marche dans son parcours politique, après avoir été adjoint au maire à 27 ans, député à 33 ans, président de l’Assemblée nationale dix ans plus tard -avec le soutien de la majorité LREM- et dont il devra quitter la fonction. Une nomination à l'Hôtel de Roquelaure qu’il attendait vraisemblablement de longue date...

« Ecologie et économie, main dans la main »
Dans l’après-midi du 4 septembre, lors de la cérémonie de passation entre Nicolas Hulot -physiquement marqué par son départ- et son successeur François de Rugy, ce dernier a esquissé sa vision de l'écologie : « l'écologie, c'est une opportunité pour les conditions de vie, une opportunité de meilleure santé et une formidable opportunité pour l'économie. J'entends bien qu'on puisse faire marcher main dans la main écologie et économie », a déclaré l'actuel président du Parti Ecologiste. Et de poursuivre : « je veux m'appuyer sur ce qui marche », affirmant une volonté de s’appuyer sur l’expertise des associations de protection de l’environnement, sur le savoir-faire d’entreprises engagées dans la transformation écologique et sur l’économie verte. Il estime « qu’on ne valorise pas assez l'économie verte », qui génère déjà « des centaines de milliers d’emplois et qui ne demandent qu'à se développer ». Le nouveau ministre s’est présenté comme un homme de décision : « ma méthode sera fondée sur le dialogue et aussi sur la décision. Négocier, c’est bien, mais il faut avancer, toujours », a-t-il conclu.

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