Congrès FDSEA
Repenser l’organisation économique et travailler en filière
Les échéances de la Pac et les défis à relever vont obliger le monde agricole à repenser son organisation économique.

C’est une nouvelle ère qui s’ouvre pour l’agriculture. « On est passé de la gestion des excédents à la gestion des pénuries », constate Christiane Lambert à l’issue du congrès de la FDSEA qui se tenait mardi au lycée du Fresne. La nouvelle donne alimentaire (pour rappel, 9 milliards d’humains à nourrir d’ici 50 ans avec une demande croissante des pays avec un fort développement de leur pouvoir d’achat), confrontée à une pression énergétique (substitution nécessaire des produits fossiles) et une raréfaction des terres, intervient alors que le bilan de santé, telle que l’envisage la commission bruxelloise, dessine les contours d’une politique agricole commune d’ici 2013, mais guère plus avant. Le tout est sous-tendu par une prise de conscience des enjeux environnementaux en adéquation avec la demande sociétale. C’en est donc peut-être fini de l’ère du soupçon qui entoure l’agriculture, alimenté par des détracteurs qui confondent productivisme et productivité et dont les discours sont repris en chœur par des béotiens grégaires. « L’expansion est annoncée. Serons-nous au rendez-vous ? », interroge la présidente de la FDSEA. Sachant qu’il faudra jouer sur deux niveaux d’aires géographiques. Le local : « le Maine-et-Loire est trop grand pour trancher les décisions locales comme la politique des structures ou les enjeux de la qualité de l’eau sur les bassins versants». Et le global : « le Maine-et-Loire trop petit pour le débat économique et de regroupement de l’offre dans des grands bassins de production de dimension européenne ».
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