PORCS
Réunir les abatteurs dès février
PORCS
Le CRP des Pays de la Loire a fait le point sur l'application de la nouvelle grille de paiement avec ses collègues bretons.
Gérard Bourcier, responsable de la section porcine à la FDSEA.
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Après trois semaines d’application de la nouvelle grille de paiement, les CRP (Comité régionaux porcins) de l’Ouest ont fait un premier bilan le 11 janvier dernier. Dans un contexte qui n’était déjà pas favorable à la tenue des cours, cette grille de paiement, qui accentue les plus- values pour le cœur de gamme, a pénalisé les porcs lourds. Une catégorie particulièrement plus importante en ce moment en raison des retards à l’enlèvement. Les CRP se réservent du temps pour affiner les analyses mais les éleveurs souhaitent d’ores et déjà avancer la rencontre avec les abatteurs, prévue initialement fin mars.
« La plus-value est en moyenne à 10 cts sur les premières semaines contre 13,5 cts auparavant. C’est le niveau convenu suite aux deux années de négociation entre le CRP Bretagne et le CRP Pays de la Loire avec les abatteurs, souligne Gérard Bourcier. Il faut savoir qu’on revient de loin. Les abatteurs revendiquaient une baisse draconienne de la plus-value de 5,5 cts. Nous avons tenus à 3,5 cts. Par ailleurs, suite à une analyse de dissection encadrée par l’Inaporc, il avait été constaté que le classement TVM utilisé jusqu’à présent (depuis 1996) ne correspondait plus à la réalité de la teneur en maigre. Une nouvelle équation a été définie sur la base du TMP entraînant une baisse de 2,32 cts d’euros par rapport à l’ancien système (baisse de 1,54 points de TVM). Cette différence a été réintégrée au marché du 18 décembre mais est passée inaperçue en raison de la chute des cours ».
Les calculs sont vite faits. Une baisse de 3,5 cts génère une perte annuelle d’environ 12 000 euros pour un atelier de 100 truies. « C’est dur à avaler, note Gérard Bourcier. Mais il est trop facile de critiquer, il fallait bien prendre ses responsabilités dans un contexte de négociations particulièrement difficiles. Par ailleurs, ne perdons pas de l’esprit, qu’un bilan en vue d’une éventuelle révision avait été convenu. Nous ne manquerons pas d’interpeller les abatteurs pour rectifier le tir. De notre côté, nous pensons qu’il serait opportun de diluer les 2 cts des plus-values du cœur de gamme sur toute la gamme. Mais je ne cache pas mon amertume vis-à-vis des entreprises d’abattage qui ont un seul but : payer les éleveurs le moins cher possible. Nous sommes face à une multiplicité d’entreprises incapables de s’entendre pour vendre à des prix équitables. » Rendez-vous est donc donné aux abatteurs dès février.
« La plus-value est en moyenne à 10 cts sur les premières semaines contre 13,5 cts auparavant. C’est le niveau convenu suite aux deux années de négociation entre le CRP Bretagne et le CRP Pays de la Loire avec les abatteurs, souligne Gérard Bourcier. Il faut savoir qu’on revient de loin. Les abatteurs revendiquaient une baisse draconienne de la plus-value de 5,5 cts. Nous avons tenus à 3,5 cts. Par ailleurs, suite à une analyse de dissection encadrée par l’Inaporc, il avait été constaté que le classement TVM utilisé jusqu’à présent (depuis 1996) ne correspondait plus à la réalité de la teneur en maigre. Une nouvelle équation a été définie sur la base du TMP entraînant une baisse de 2,32 cts d’euros par rapport à l’ancien système (baisse de 1,54 points de TVM). Cette différence a été réintégrée au marché du 18 décembre mais est passée inaperçue en raison de la chute des cours ».
Les calculs sont vite faits. Une baisse de 3,5 cts génère une perte annuelle d’environ 12 000 euros pour un atelier de 100 truies. « C’est dur à avaler, note Gérard Bourcier. Mais il est trop facile de critiquer, il fallait bien prendre ses responsabilités dans un contexte de négociations particulièrement difficiles. Par ailleurs, ne perdons pas de l’esprit, qu’un bilan en vue d’une éventuelle révision avait été convenu. Nous ne manquerons pas d’interpeller les abatteurs pour rectifier le tir. De notre côté, nous pensons qu’il serait opportun de diluer les 2 cts des plus-values du cœur de gamme sur toute la gamme. Mais je ne cache pas mon amertume vis-à-vis des entreprises d’abattage qui ont un seul but : payer les éleveurs le moins cher possible. Nous sommes face à une multiplicité d’entreprises incapables de s’entendre pour vendre à des prix équitables. » Rendez-vous est donc donné aux abatteurs dès février.
Hélène Descloux
Réunion porc organisée le 23 janvier à 14 h, chez Porcial, à Beaupréau.
Présence de Gérard Bourcier et de Jean-François Cesbron.