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FDGedon
Rongeurs aquatiques nuisibles : manque de piégeurs

La lutte va être intensifiée sur les bassins de la Maine et de l’Authion.

Le travail des bénévoles est nécessaire pour maîtrier les populations de ragondins.
Le travail des bénévoles est nécessaire pour maîtrier les populations de ragondins.
© F. D’ALTEROCHE/RÉUSSIR

La Fédération des groupements de défense contre les organismes nuisibles, la FDGedon, cherche à mobiliser les bénévoles pour capturer les ragondins, rats musqués et surmulots, classés nuisibles. Entre juillet 2010 et juillet 2011, 28 138 rongeurs aquatiques ont été tués, soit 22 % de prises en plus par rapport à l’année passée. Plus de communes ont été engagées dans la capture. “Mais le nombre de piégeurs lui, est en diminution”, cons-tate Dany Chauviré, directeur de la FDGedon. On est passé de 808 piégeurs en 2008-2009 à 781 l’année suivante, et 745 cette année. Une tendance à la baisse qui peut s’expliquer par la moyenne d’âge élevée de la population des piégeurs. Mais d’autres raisons sont avancées par les piégeurs, comme “une forte pression de la police de la chasse qui démobiliserait certains”, cite Dany Chauviré.
La lutte collective est pourtant plus que jamais indispensable pour maîtriser la prolifération des nuisibles. Un couple de ragondins engendre au minimum 90 petits en deux ans. La lutte revêt aussi une grande importance pour la santé publique, les ragondins véhiculant la leptospirose et d’autres maladies.
Chaque année, une priorité est portée sur l’un ou l’autre des bassins versants, avec des résultats intéressants. Les bassins de la Moine, de la Sanguèze (Sèvre nantaise) et du Layon Aubance, étaient prioritaires l’année passée, ce qui a permis, par exemple, de doubler le nombre d’animaux capturés sur la Moine. Cette année, la FDGedon a choisi, lors d’une réunion de coordination le 17 octobre à Angers, de placer en priorité la Maine (12 communes) et l’Authion (58 communes), avec une mise à disposition de matériel par la fédération.

S.H.
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