Viticulture
Salon des vins de Loire, une édition 2013 a minima ?
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Le salon des vins de Loire ouvre ses portes du lundi 4 au 6 janvier au Parc expo à Angers.
Les acheteurs de GMS comme Leclerc et Système U sont attendus au salon des vins de Loire.
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Le salon des vins de Loire ouvre ses portes lundi à Angers dans un contexte budgétaire serré, un nombre d’exposants en baisse et un millésime 2012 compliqué.
L’édition 2013 sera-t-elle une édition de crise ? Les organisateurs du 27e salon des vins de Loire ne le souhaitent bien évidemment pas et comptent sur la météo pour retrouver une participation digne de ce nom après une version 2012 sinistrée par la neige. édition de crise car les crédits, les exposants, les visiteurs sont en baisse. L’organisateur, Christian Groll directeur d’Angers Expo Congrès table sur 8 à 9 000 visiteurs professionnels (en lieu et place des 6 800 de l’an dernier) venant visiter les stands de 560 exposants (en baisse). Le retour des salons off aux mêmes dates est vu d’un bon œil par le parc expo et devrait contribuer au retour des visiteurs. Du côté des événements peu de nouveautés, il faut dire que la formule est rodée. Les habitués retrouveront le palais des ligers, le concours du meilleur sommelier, le wine blog trophy et le corner média. La seule innovation réside dans l’ouverture d’une salle de dégustation en libre-service des vins déposés par les vignerons. Il ne s’agit pas d’une animation mais d’un outil permettant aux visiteurs pressés d’élaborer leur parcours dans le salon en présélectionnant les vins qui les intéressent.
Contrairement à d’autres éditions, pas de pays étrangers mis à l’honneur, le marché tend à s’orienter vers l’achat local. Les acheteurs de GMS comme Leclerc et Système U sont attendus. Malgré tout, les visiteurs étrangers constituent traditionnellement entre 11 et 13 % du flux d’entrée. Au premier rang d’entre eux, dans l’ordre d’importance, les Belges, les Britanniques, les nord-Américains suivis des Hollandais et des Allemands. Le salon doit composer sans les 200 000 € traditionnellement alloués chaque deux ans par l’interprofession. Ceci dit, Interloire et le BIVC ont budgété 100 000 € d’achats d’espaces pour promouvoir le salon et les vins de Loire. « Essentiellement sur Paris commente Jean-Pierre Gouvazé du bureau des vins de la Touraine. Notre souhait le plus cher étant avant tout d’être référencé sur les cartes des brasseries parisiennes. » Côté millésime, le 2011 sera aromatique et sec. Les bulles sont en dynamique sur le créneau 5,5 € à 6,5 €. Le véritable défi des vins de Loire reste la montée en gamme. Mais leur succès en CHR n’est-il pas dû à leur excellent rapport-qualité prix ?
Christian Groll explique que la baisse du nombre d’exposants est un souhait du salon désireux d’élargir l’espace disponible. Le coût moyen d’une location de stand est évalué à 1300€. “On peut doubler ce chiffre une fois ajoutée la déco personnelle, la promotion du domaine vers ses clients, l’hébergement et les déplacements” convient un vigneron habitué.
Le salon s’ouvre lundi dans un contexte marqué par une année 2012 redoutable en termes d’aléas climatiques. Certaines appellations vont devoir gérer la rareté et donc l’évolution de leur prix. La Nantais a appris à ses dépens combien il en coûte de disparaître du marché anglais et de voir ses prix s’envoler comme un feu de paille avant de retomber en cendres. Les stocks en cave et l’acquisition de cartes de négoce par de nombreux vignerons devraient permettre de négocier le virage sans trop de casse. (lire p. 2 d el'Anjou Agricole du 1er février 2013)
L’édition 2013 sera-t-elle une édition de crise ? Les organisateurs du 27e salon des vins de Loire ne le souhaitent bien évidemment pas et comptent sur la météo pour retrouver une participation digne de ce nom après une version 2012 sinistrée par la neige. édition de crise car les crédits, les exposants, les visiteurs sont en baisse. L’organisateur, Christian Groll directeur d’Angers Expo Congrès table sur 8 à 9 000 visiteurs professionnels (en lieu et place des 6 800 de l’an dernier) venant visiter les stands de 560 exposants (en baisse). Le retour des salons off aux mêmes dates est vu d’un bon œil par le parc expo et devrait contribuer au retour des visiteurs. Du côté des événements peu de nouveautés, il faut dire que la formule est rodée. Les habitués retrouveront le palais des ligers, le concours du meilleur sommelier, le wine blog trophy et le corner média. La seule innovation réside dans l’ouverture d’une salle de dégustation en libre-service des vins déposés par les vignerons. Il ne s’agit pas d’une animation mais d’un outil permettant aux visiteurs pressés d’élaborer leur parcours dans le salon en présélectionnant les vins qui les intéressent.
Contrairement à d’autres éditions, pas de pays étrangers mis à l’honneur, le marché tend à s’orienter vers l’achat local. Les acheteurs de GMS comme Leclerc et Système U sont attendus. Malgré tout, les visiteurs étrangers constituent traditionnellement entre 11 et 13 % du flux d’entrée. Au premier rang d’entre eux, dans l’ordre d’importance, les Belges, les Britanniques, les nord-Américains suivis des Hollandais et des Allemands. Le salon doit composer sans les 200 000 € traditionnellement alloués chaque deux ans par l’interprofession. Ceci dit, Interloire et le BIVC ont budgété 100 000 € d’achats d’espaces pour promouvoir le salon et les vins de Loire. « Essentiellement sur Paris commente Jean-Pierre Gouvazé du bureau des vins de la Touraine. Notre souhait le plus cher étant avant tout d’être référencé sur les cartes des brasseries parisiennes. » Côté millésime, le 2011 sera aromatique et sec. Les bulles sont en dynamique sur le créneau 5,5 € à 6,5 €. Le véritable défi des vins de Loire reste la montée en gamme. Mais leur succès en CHR n’est-il pas dû à leur excellent rapport-qualité prix ?
Christian Groll explique que la baisse du nombre d’exposants est un souhait du salon désireux d’élargir l’espace disponible. Le coût moyen d’une location de stand est évalué à 1300€. “On peut doubler ce chiffre une fois ajoutée la déco personnelle, la promotion du domaine vers ses clients, l’hébergement et les déplacements” convient un vigneron habitué.
Le salon s’ouvre lundi dans un contexte marqué par une année 2012 redoutable en termes d’aléas climatiques. Certaines appellations vont devoir gérer la rareté et donc l’évolution de leur prix. La Nantais a appris à ses dépens combien il en coûte de disparaître du marché anglais et de voir ses prix s’envoler comme un feu de paille avant de retomber en cendres. Les stocks en cave et l’acquisition de cartes de négoce par de nombreux vignerons devraient permettre de négocier le virage sans trop de casse. (lire p. 2 d el'Anjou Agricole du 1er février 2013)