Aller au contenu principal

Sans marché, l’activité devient compliquée

à Melay, la crise du Covid-19 fait d’importants dégâts sur l’entreprise Volailles Froger. La plupart des points de vente sont fermés, et les pertes sont colossales.

Jérôme Froger, à droite, et son frère Nicolas Froger, à gauche. Dans leurs bras, une poule sussex et une poule cendrée.
Jérôme Froger, à droite, et son frère Nicolas Froger, à gauche. Dans leurs bras, une poule sussex et une poule cendrée.
© AA

« On se sent complétement oubliés », témoigne Jérôme Froger, vendeur de volailles vivantes aux particuliers. D’ordinaire, ce sont 15 marchés que lui, son frère et leurs salariés arpentent par semaine. Avec la crise du Covid-19, ils ne peuvent en réaliser que 6.


Baisse importante du chiffre d’affaires
L’exploitation agricole fait 53 ha, et chaque année, ce sont près de 60 000 poules pondeuses, et 70 000 volailles démarrées qui sont vendues. Sur les marchés, à certaines animaleries et en vente à la ferme. « Une volaille, ça s’achète au printemps. La forte période de vente s’étend de mars à juillet », témoigne Jérôme Froger. Depuis le début de la crise, la structure est dans une situation très difficile. Par semaine, les deux frères enregistrent une baisse du chiffre d’affaires de 80 %.


Pas d’éclaircie à l’horizon
Les pertes sont colossales, et loin d’être compensée par la vente directe et le service de livraison. Ce dernier, s’il s’est accentué, surchargeant de travail les éleveurs, ne rapporte pas assez. « La plupart des clients sont loin, alors se déplacer pour emmener peu de volailles, ce n’est pas très rentable », déplore-t-il. Le déconfinement, prévu le 11 mai, ne fournit aucune garantie. Les modalités d’accès aux marchés ne seront pas nécessairement assouplies. Et si le confinement a augmenté la construction de poulaillers chez les particuliers, difficile de tabler sur un rebond de l’activité. « Je pense que ce qu’on ne vend pas en ce moment ne sera pas rattrapé plus tard », témoigne Jérome Froger. Les deux frères espèrent rapidement un accès aux marchés, afin de sauver leur activité.

 

Article complet dans l'Anjou Agricole du 1er mai.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

A l'EARL le Pont Montreuil, à Châtelais : Thomas Jolly, conseiller territoire à la Chambre d'agriculture, Alexandre Mosset, chargé de mission agriculture et environnement à Anjou Bleu Commmunauté, Marc, conseiller agricole en recherche d'une exploitation et l'agriculteur Jean-Claude Fournier. "Je suis prêt à faire un parrainage si le jeune le souhaite", a souligné le futur cédant.
Un premier agribus en Segréen pour visiter des fermes à reprendre

Vendredi 21 mars, la Chambre d'agriculture et Anjou Bleu Communauté ont organisé le premier agribus en Maine-et-Loire. Un…

Qui sont les nouveaux agriculteurs ?

Alors que le renouvellement des générations est un enjeu majeur, l'Esa a mené l'enquête Agrinovo, sur les nouveaux…

En matière de phytosanitaires, le SRAL attire l'attention des agriculteurs sur l'absence d'équipements de protection individuels, des pulvérisateurs non contrôlés et sur les conditions d'emploi des produits.
Un bilan des contrôles qui va dans le bon sens

Vendredi 21 mars, le Préfet a réuni la profession agricole et tous les services de l'Etat pour faire un bilan des contrôles…

Olivier Brault succède à Régis Alcocer

Le vigneron Olivier Brault, installé à Brissac Loire Aubance, préside désormais les Caves de la Loire, pour deux années avant…

Anne Mahé, directrice de la fédération Groupama49, Jacques Blondet et Dylan Mortier, préventeur des risques naturels à la caisse régionale de Groupama.
Anticiper le risque inondation
Afin de mieux maîtriser les coûts de sinistres et d'anticiper les risques, Groupama initie des actions de prévention sur le…
Alors que les semis de printemps démarrent, les canons effaroucheurs à gaz doivent être implantés au minimum à 150 mètres des habitations riveraines.
Les effaroucheurs sonores autorisés jusqu'au 30 juin
L'utilisation des canons à gaz pour protéger les semis de printemps est régie par un nouvel arrêté préfectoral de 2024, avec des…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois