Aller au contenu principal

Santé animale : « Envisager l’élevage autrement »

Élevage Conseil Loire Anjou organisait mardi 24 janvier, une journée Rendez-vous lait à Feneu, autour de la réduction de l’usage des antibiotiques dans les élevages. Parmi les pistes abordées : la prévention et l’usage de médecines complémentaires.

© AA

« Mieux vaut prévenir que guérir », tel était le mot d’ordre de Céline Peudpièce, vétérinaire pour Élevage Conseil Loire Anjou, lors de la journée des Rendez-vous de l’élevage lait du 24 janvier qui se déroulait à Feneu. « Au vu de l’état actuel de l’antibiorésistance, il est impératif que tous les intervenants, y compris les éleveurs, réfléchissent à d’autres moyens de combattre les maladies afin de pouvoir envisager l’élevage autrement », continue cette spécialiste des médecines complémentaires. Une cinquantaine d’agriculteurs était venue écouter les propos de la vétérinaire qui s’alignaient sur trois axes de travail : comment faire pour que le cheptel tombe moins malade, comment utiliser au mieux les antibiotiques et quels traitements utiliser pour pallier l’usage d’antibiotiques quand cela est possible.

UTILISER AU MIEUX LES ANTIBIOTIQUES Sur ce dernier point, la vétérinaire est claire : « avant d’administrer le traitement, il faut absolument se demander si on en a réellement besoin et surtout ne pas donner d’antibiotiques “en couverture”. En faisant cela, on traite quelque chose qui n’est pas là et on abîme la flore intestinale de l’animal, le rendant plus fragile et laissant de la place aux bactéries pathogènes pour se multiplier. » Afin de savoir contre quoi agir, Céline Peudpièce préconise des analyses sur les animaux malades. « Un kit diarrhée peut parfois suffire », ajoute-t-elle. Pour les cas plus spécifiques, le recours à un PCR (Polymerase chain reaction) peut être envisagé.

 

Retrouvez l'intégralité de l'article dans l'Anjou agricole du 27 janvier 2017.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

FDSEA et JA en tête dans le Maine-et-Loire

Le dépouillement du scrutin des élections Chambre d'agriculture qui s'est clôturé le 31 janvier 2025 avait lieu ce jeudi 6…

JA et FDSEA l'emportent dans le Maine-et-Loire

A l'issue du dépouillement des votes à la Préfecture de Maine-et-Loire le 6 février dernier, le Préfet a proclamé les…

Anthony Germond, trésorier de la Cuma Biolys ; Alexis Leroy, salarié, et Jérémy Boutin, devant le matériel de la Cuma, l'automoteur d'épandage Holmer et la tonne.
Une organisation collectivepour l'épandage de digestat
À Bellevigne en Layon (Faveraye Machelles), la Cuma Biolys gère l'épandage de digestat de deux unités de méthanisation, fédérant…
"On veut que le score progresse. Il est important d'aller chercher des points supplémentaires", encourage Stéphane Aurousseau.
La force des réseaux au travail
Faisant liste commune pour les élections Chambre d'agriculture, FDSEA49 et JA49 ont organisé un rassemblement de leur réseau, ce…
Dans le parc de containers est testé le lien entre nutrition des pommiers et stimulateurs de défense des plantes.
Le verger du futur se construit à Angers
Parmi les travaux de recherche du centre Inrae Pays de la Loire, ceux sur la réduction des produits phytosanitaires mobilisent…
Un mois avant le concours, Roosevelt est isolé du troupeau, dans un box paillé généreusement pour le préserver des blessures et salissures.
Roosevelt monte à Paris

Roosevelt, le taureau de Thierry Hamard est sélectionné pour le concours de la race charolaise au Salon de l'agriculture à…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois