Végétal
Sival : le défi renouvelé de l’innovation
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Le 21e salon des matériels et techniques viticoles, horticoles, arboricoles et légumiers se déroule jusqu’à ce soir à Angers. À travers son concours des Sival d’or, il fait une large place à l’innovation.
« En visitant les allées du salon, j’ai pu constater que la volonté était là aujourd’hui, j’espère qu’elle sera là demain », a lancé Gilles Vignaud, président d’Interfel,
venu inaugurer le Sival.
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venu inaugurer le Sival.
Salon de référence nationale des cultures et végétaux spécialisés, le 21e Sival a ouvert ses portes mercredi au parc des expositions d’Angers. Pendant trois jours, le salon national met à l’honneur la viticulture, l’horticulture, l’arboriculture et la filière légumes. Sur 30 000 m2, 600 exposants en matériels, agrofournitures et services, vont présenter leurs dernières innovations. La dimension internationale du Sival se confirme cette année encore, avec des délégations venues de Chine, d’Algérie, de Roumanie, de la République tchèque, de Hongrie, d’Autriche et d’Ukraine.
Lors de l’inauguration officielle du salon mercredi, Bruno Dupont, président du Sival, a salué la présence du président de l’Interprofession nationale Fruits et légumes (Interfel), Gilles Vignaud : « Les interprofessions ont un rôle majeur pour améliorer l’organisation économique et la promotion des produits. Les fruits et légumes ont besoin, plus que d’autres de ce travail interprofessionnel, jusqu’alors trop faible. Je compte sur vous pour qu’au cours de votre présidence, le dialogue entre acteurs de la filière soit fructueux, que nous nous dotions des bons outils d’anticipation des crises et que le consommateur retrouve la confiance que nos produits de qualité mérite ». En réponse, le président d’Interfel a exprimé « un optimisme certain » par rapport à l’avenir : « En visitant les allées du salon, j’ai pu constater que la volonté était là aujourd’hui, j’espère qu’elle sera là demain ».
Anticiper les mutations à venir
À travers plusieurs conférences et tables-rondes, cette 21e édition du Sival met l’accent sur les enjeux de la mise sur le marché et de la valorisation des productions. « Certains secteurs nous montrent que l’on peut être ouvert sur les marchés extérieurs tout en valorisant la production hexagonale », a souligné Bruno Dupont, en précisant qu’une réflexion en ce sens est en cours au niveau régional et national à la FNPF. En octobre, un rendez-vous innovant entre producteurs et distributeurs sera organisé avec l’appui d’Interfel au parc des expositions.
Restructuration de la filière viticole, « convalescence » de l’arboriculture, hausse du coût de l’énergie en horticulture, plan national de relance de la filière légumes, Bruno Dupont a dressé « un bilan contrasté », production par production, de l’année écoulée. Un certain nombre de tendances lourdes se confirment année après année : la mondialisation de l’économie et l’accroissement de la concurrence, une forte attente des consommateurs en matière de sécurité alimentaire, environnement, santé, mais aussi d’innovation et de qualité.
La dynamique de Végépolys
Mais certaines évolutions sont aussi favorables : les politiques de santé publique qui incitent à la consommation de 5 à 10 fruits et légumes par jour, l’image de qualité des produits français - « nos produits sont du haut de gamme, il ne faut cesser de le répéter » - , le haut niveau technique des entreprises et des exploitations. La dynamique créée autour de Végépolys, le pôle de compétitivité du végétal, spécialisé, offre aussi aujourd’hui de réelles perspectives aux producteurs de la région. « Aujourd’hui ce sont 75 adhérents, dont 50 entreprises qui se retrouvent et travaillent ensemble », a rappelé Bruno Dupont. « La recherche, le progrès scientifique et technique vont nous aider à relever les défis de l’agriculture de demain ».
Lors de l’inauguration officielle du salon mercredi, Bruno Dupont, président du Sival, a salué la présence du président de l’Interprofession nationale Fruits et légumes (Interfel), Gilles Vignaud : « Les interprofessions ont un rôle majeur pour améliorer l’organisation économique et la promotion des produits. Les fruits et légumes ont besoin, plus que d’autres de ce travail interprofessionnel, jusqu’alors trop faible. Je compte sur vous pour qu’au cours de votre présidence, le dialogue entre acteurs de la filière soit fructueux, que nous nous dotions des bons outils d’anticipation des crises et que le consommateur retrouve la confiance que nos produits de qualité mérite ». En réponse, le président d’Interfel a exprimé « un optimisme certain » par rapport à l’avenir : « En visitant les allées du salon, j’ai pu constater que la volonté était là aujourd’hui, j’espère qu’elle sera là demain ».
Anticiper les mutations à venir
À travers plusieurs conférences et tables-rondes, cette 21e édition du Sival met l’accent sur les enjeux de la mise sur le marché et de la valorisation des productions. « Certains secteurs nous montrent que l’on peut être ouvert sur les marchés extérieurs tout en valorisant la production hexagonale », a souligné Bruno Dupont, en précisant qu’une réflexion en ce sens est en cours au niveau régional et national à la FNPF. En octobre, un rendez-vous innovant entre producteurs et distributeurs sera organisé avec l’appui d’Interfel au parc des expositions.
Restructuration de la filière viticole, « convalescence » de l’arboriculture, hausse du coût de l’énergie en horticulture, plan national de relance de la filière légumes, Bruno Dupont a dressé « un bilan contrasté », production par production, de l’année écoulée. Un certain nombre de tendances lourdes se confirment année après année : la mondialisation de l’économie et l’accroissement de la concurrence, une forte attente des consommateurs en matière de sécurité alimentaire, environnement, santé, mais aussi d’innovation et de qualité.
La dynamique de Végépolys
Mais certaines évolutions sont aussi favorables : les politiques de santé publique qui incitent à la consommation de 5 à 10 fruits et légumes par jour, l’image de qualité des produits français - « nos produits sont du haut de gamme, il ne faut cesser de le répéter » - , le haut niveau technique des entreprises et des exploitations. La dynamique créée autour de Végépolys, le pôle de compétitivité du végétal, spécialisé, offre aussi aujourd’hui de réelles perspectives aux producteurs de la région. « Aujourd’hui ce sont 75 adhérents, dont 50 entreprises qui se retrouvent et travaillent ensemble », a rappelé Bruno Dupont. « La recherche, le progrès scientifique et technique vont nous aider à relever les défis de l’agriculture de demain ».
D.J.