Souplesse et productivité en élevage laitier
Depuis peu, le robot DeLaval VMS V300 accompagne Kévin Albert, de l’EARL la Chauvière. Cela lui a permis de gagner plus de 6 kg de lait par vache.
Depuis peu, le robot DeLaval VMS V300 accompagne Kévin Albert, de l’EARL la Chauvière. Cela lui a permis de gagner plus de 6 kg de lait par vache.
Pour Kévin Albert, éleveur laitier à Neuvy-en-Mauges, la production a radicalement changé en août dernier. Le robot DeLaval VMS V300 est arrivé sur son exploitation le
24 juillet, augmentant considérablement sa production laitière. « Avec le robot, je fais 200 000 litres de lait en plus », estime l’éleveur.
Une porte intelligente qui trie les vaches
Avant d’investir dans un robot, Kévin Albert travaillait dans une salle de traite 2*6 à décrochage automatique. Il y passait 1 h 15 le matin, et 1 h 15 le soir. Une durée qu’il juge « convenable », mais qui a cependant diminué avec l’arrivée du robot. Sa réflexion a duré plus d’un an, à partir du moment où son conseiller Modema lui a proposé différents modèles de robots. Si le VMS V300 a retenu son attention, c’est pour « le soin au tarissement, la mamelle étant plus simple d’accès ». L’éleveur n’a pourtant pas de problèmes particuliers au niveau des mamelles, au contraire des pieds, puisque nombre de ses vaches ont des dermatites. Il a choisi l’option “Pediwash” dans son robot, permettant de désinfecter plusieurs fois par semaine les pattes. Le choix d’investir dans un robot de traite a notamment été motivé par l’augmentation de 250 000 litres de lait son contrat. « Avec le robot, je peux avoir toutes les informations que je souhaite sur le lait. Ainsi, je ne suis plus au contrôle laitier », témoigne Kévin Albert. Autre avantage non négligeable de son
robot ? La porte intelligente. Ce système permet une gestion efficace de son troupeau. La porte oriente la vache grâce à la boucle d’identification. Cela permet ainsi de trier les vaches qui ne sont pas passées à la traite de celles qui y sont passées, mais également d’isoler les malades dans un box à part, en copeaux et terre battue, afin de limiter les dermatites.
Réduire ou augmenter ?
Si le robot a permis de diminuer le temps de travail, c’est surtout « la souplesse » qu’il apporte qu’apprécie particulièrement l’éleveur. Le concentré est distribué au moment de la traite, facilitant par là même l’alimentation. De plus, Kévin Albert a profité du réaménagement de son bâtiment, d’une emprise au sol de 1 400 m2, pour faire installer 2 racleurs hydrauliques, pour un investissement de 19 000 euros. Le robot, pour sa part, a coûté dans les 125 000 euros, sans options. Mais aujourd’hui, l’éleveur, installé avec sa femme depuis juin 2018, s’en montre pleinement satisfait. Avec l’augmentation de sa production, deux choix s’offrent à lui. Il peut augmenter son contrat laitier afin d’atteindre le million de litres. Ou bien, il peut décider de diminuer son nombre de vaches. « Augmenter pour augmenter, ça rime à rien. Je suis prêt à le faire si cela ne m’impose pas de travail en plus », estime l’éleveur.