Caprins
Soutien professionnel à l’Union caprine 49
Une convention a été signée entre l’Union, la Chambre et la FDSEA.
L'Union caprine n'a ni moyens financiers ni humains pour faire face à ses objectifs », a indiqué Raphaël Brunet. La convention que son président vient de signer avec la Chambre d'agriculture et la FDSEA vise précisément à « répondre aux besoins d'une production en plein essor en Maine-et-Loire », a souligné Christiane Lambert, vice-présidente de la Chambre d'agriculture et présidente de la FDSEA. Pour ce faire, tout le monde s'est mis autour d'une même table afin de déterminer les apports possibles des uns et des autres. Créée voici deux ans, l'Union caprine regroupe les éleveurs de chèvres de Maine-et-Loire, quelles que soient leurs productions (le lait, le fromage, les chevreaux de boucherie). La convention prévoit que les services techniques de la Chambre d'agriculture apporteront le soutien nécessaire aux éleveurs. Un soutien d'autant plus appréciable que se met en place le plan de pérennisation, intitulé « bien vivre du lait de chèvre » dont l'objectif est de doter les éleveurs d'indicateurs technico-économiques de nature à leur permettre de faire les choix les plus judicieux et de mener une conduite d'élevage performante.
Lien renforcé avec l'interprofession
De même, le lien avec la FDSEA laissera l'accès à l'interprofession. « Car la filière caprine est toute petite », ajoute Raphaël Brunet. « On a besoin de faire entendre notre voix en s'appuyant sur les forces vives du département ». À travers cette convention, le Maine-et-Loire disposera d'un siège à la Fnec (Fédération nationale des éleveurs caprins). La région des Pays de la Loire en aura donc deux. Le lien avec l'Anicap (interprofession caprine) sera également renforcé, notamment sur le plan du prix, des cotisations et de la gestion des volumes.
M.L.R.