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Soutiens Pac : une double peine inacceptable

Les agriculteurs qui ont été contrôlés cette année n’ont pas perçu, au 16 septembre, l’acompte de 70 % annoncé.

La FDSEA et Jeunes agriculteurs du Maine-et-Loire avaient demandé une avance de 70 % des soutiens Pac au 16 octobre (au lieu du 1er décembre) afin que les exploitations  agricoles puissent faire face aux difficultés de trésorerie liées au contexte dégradé dans de nombreuses productions.
Bruno Le Maire, ministre de l’Agriculture, avait obtenu l’aval de Bruxelles pour la mise en place de cette mesure.
Problème, vendredi en regardant leurs relevés de compte, les agriculteurs qui ont fait l’objet d’un contrôle Pac cette année n’ont pas reçu l’acompte de 70 % et ce, sans aucune explication. Autrement dit, le fait d’être contrôlé, qu’il y ait ou non constat d’anomalie, induit un non versement anticipé des aides Pac. Cette double peine est intolérable. Aux dires de la DDEA du Maine-et-Loire, les exploitations concernées devront attendre le 1er décembre. Le temps que le traitement administratif des dossiers soit terminé… Les procédures administratives ont parfois bon dos.
La FDSEA et Jeunes agriculteurs estiment « qu’il aurait été plus simple de verser l’acompte de 70 % à tout le monde et qu’en cas de pénalités financières suite à un contrôle, celles-ci soient appliquées lors du versement du solde au  1er décembre ».
Alors que de nombreuses exploitations comptaient sur cet acompte pour donner une « bouffée d’oxygène » à des trésoreries souvent tendues et passer un cap très difficile, les retards administratifs sont inacceptables dans ces moments-là. « L’administration se doit de rectifier au plus vite ce disfonctionnement pour ne pas pénaliser encore plus des exploitations qui n’en ont vraiment pas besoin ».

D.B.

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