Aller au contenu principal

Agriculture de conservation
Suivre à la trace un semis de blé sous couvert permanent

A Meigné-le-Vicomte, Vincent Brulé a semé en octobre un blé sous couvert permanent. Une première pour l’agriculteur, qui nous fait suivre les étapes de la culture. En ce début mars, le couvert est toujours bien là, mais cède poliment sa place à la céréale.

Le mercredi 10 mars. Le blé est au stade fin de tallage-début de redressement et le trèfle est en repos végétatif depuis début novembre. Il reprendra de la vigueur au printemps.
© AA

Passionné par l’agriculture de conservation, Vincent Brulé, qui fait partie d’un groupe 30 000, teste, tâtonne et veut faire partager ses recherches. Ses semis de blé sous couvert permanent ont été réalisés en octobre, sur 50 ha. La parcelle en question est couverte d’un mélange de trèfles blanc et violet, de lotier et de colza (repousses de l’an dernier). Elle a été cultivée en tournesol cet été.

« C’est la plus grande difficulté dans la conduite de culture. Faire en sorte que le couvert reste bien présent toute l’année, mais à des niveaux satisfaisants pour ne pas trop concurrencer la céréale.

Après la récolte du tournesol, il n’a pas été nécessaire de broyer le couvert, car celui-ci n’était pas très développé en hauteur. L’agriculteur a passé 1,2 litre de glyphosate, avant le semis. « Le but était de bloquer la végétation de trèfle, afin qu’elle n’entre pas trop en concurrence avec le blé », explique Vincent Brulé.  Un exercice d’équilibriste : « C’est la plus grande difficulté dans la conduite de culture, souligne l’agriculteur. Faire en sorte que le couvert reste bien présent toute l’année, mais à des niveaux satisfaisants pour ne pas trop concurrencer la céréale. Arvalis préconise que la végétation du couvert ne dépasse pas 10 cm de hauteur ».
Le semis s’est déroulé dans de bonnes conditions.  Après celui-ci, l’agriculteur a passé, en même temps que le désherbant pour blé, un anti-dicotylédone, l’Allié, à faible dose, (7 g, pour une homologation à 25 g). L’Allié aide à contrôler le couvert.
En milieu de semaine, le blé était au stade fin de tallage-début de redressement, dominant un couvert ras et assez disséminé. Très discret,  celui-ci va se développer à partir de maintenant et dans un mois, il devrait avoir colonisé complètement le sol. à suivre.
S.H.

 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Des conditions météo qui malmènent les récoltes

Les récoltes de cultures de printemps sont fortement perturbées par la pluviométrie. Reportage à La Séguinière où les…

Damien Robert, associé du Gaec LG bio au Tremblay. L'exploitation développe un système basé sur l'herbe, en pâturage, en foin et en affouragement en vert.
Leurs démarches vers l'autonomie
Le Gaec LG Bio, au Tremblay, cherche à concilier autonomie alimentaire de l'élevage et efficacité laitière. La grande majorité de…
Le site de l'Abeille 2, à Mazières-en-Mauges.
La main tendue de LSDH
aux producteurs Lactalis
Dans un communiqué daté du 11 octobre, la laiterie de Saint-Denis-de-l'Hôtel (LSDH) a annoncé une "main tendue" aux familles de…
Michel Barnier et Annie Genevard ont visité le Sommet de l'élevage le 4 octobre 2024
Premières annonces du Gouvernement Barnier
Le Premier ministre, Michel Barnier, a arpenté le 4 octobre, les allées du 33e Sommet de l'élevage à Cournon d'Auvergne (Puy-de-…
Irrigation : en Loire-Bretagne, importante hausse de la redevance pour 2025-2030

Les membres du comité de l'agence de l'eau Loire-Bretagne et du conseil d'administration ont adopté, le 15 octobre, le 12e…

Thomas Godard fournit chaque année environ 250 tonnes de mâche à sa coopérative.
La mâche,c'est toute l'année !

Thomas Godard est maraîcher à Beaupréau-en-Mauges (La Poitevinière). Il produit principalement de la mâche, ainsi que du…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois