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Végétal
Tabac : les producteurs dans l’incertitude

Les coopératives Centre Nord Loire Picardie et Nord et Loire tabac ont tenu leur assemblée générale.

Au micro, Jean-Pierre Cohard, président de Nord et Loire tabac.
Au micro, Jean-Pierre Cohard, président de Nord et Loire tabac.
© AA

Quel sera le prix du tabac en 2010 ? La question était sur toutes les lèvres lors de l’assemblée générale de producteurs mercredi 9 décembre, à Saint-Laurent-de-la-Plaine. Avec la suppression des aides européennes au 1er janvier prochain, les producteurs, (ils sont 2 681 exploitations en France) se retrouvent privés de lisibilité. «  Nous allons semer le tabac en mars, planter en mai et livrer en septembre-octobre, sans savoir à quel prix il sera rémunéré », a résumé Jean-Pierre Cochard, président de Nord et Loire tabac. Le prix commercial de 1,70 euro/ kilo est loin d’être rémunérateur sans  la prime européenne de 2,5 euros/ kg. « Des mesures compensatoires à hauteur de 2,5 euros/kg devront être trouvées », a souligné le responsable professionnel. Des discussions sont en cours entre l’État et les fabricants de cigarettes.
Cette aide européenne s’élevait à 48 millions d’euros pour la production française. Pour compenser cette perte, les producteurs ont calculé qu’il suffirait de « prélever 1,76 centime d’euro par paquet de cigarette consommé en France. Ce système de soutien serait parfaitement applicable et de façon quasi-indolore pour les fumeurs ».

Un soutien public
Pour Jean-Pierre Cochard, le tabac reste, quoi qu’il en soit, un marché porteur, dans la mesure où l’on ne produit en France que 30 % de la consommation, et dans les mêmes proportions en Europe, et que l’on dispose de peu de stock au niveau mondial. Mais, « au-delà des nécessaires actions en direction du marché et de la filière, a insisté Jean-Pierre Cochard dans son rapport d’orientation, la pérennité de cette production passera par une forte volonté des pouvoirs publics nationaux ». Le revenu d’un hectare de tabac correspond environ au revenu dégagé par 10 hectares de productions céréalières. À côté des polyculteurs-éleveurs, de plus en plus de producteurs se spécialisent dans le tabac avec des surfaces de 40 à 60 hectares parfois.

S.H.

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